jeudi 28 novembre 2013

Jack Reacher, de Christopher McQuarrie.


Réalisateur : Christopher McQuarrie.
Date sortie FR : Le 26/12/2012 au cinéma et le 23 Mai 2013 en Dvd.
Genre : Action, Drame et Thriller (Américain).
Durée :  : 2h11.
Les Acteurs : Tom Cruise, Rosamund Pike, Robert Duvall, Richard Jenkins, David Oyelowo, Werner Herzog et Jai Courtney.

Note : 4/5  


Synopsis : Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.

"Un homme armé fait retentir six coups de feu. Cinq personnes sont tués.
Toutes les preuves accusent l'homme qui a été arrêté. Lors de son interrogatoire, le suspect ne prononce qu'une phrase : "Trouver Jack Reacher"!
Commence alors une haletante course pour découvrir la vérité, qui va conduire Jack Reacher à affronter un ennemi inattendu mais redoutable, qui garde un lourd secret."


La Chronique : 
"Pas de Règles ! Pas de Limites !"

Six Coups de Feu ! 
Cinq Morts... !

Un début qui nous plonge très vite dans l'intrigue du film...
Pourquoi commettre un tel acte ?
Cela m'a tout d'abord fait penser au film "Sniper : 23 jours de terreurs sur Washington" de Tom McLoughlin, avec Charles S. Dutton. Où le tueur commet de tel crime, en tirant au sniper sur n'importe qui et cela n'importe quand. Mais "Jack Reacher" à très vite prit une autre tournure, notamment lorsque l'on voit s'inscrire sur un morceau de papier, trois petits mots : "Trouver Jack Reacher"!

Jusque là, il est vrai que je me contente de vous raconter la synopsis... MAIS, c'est justement là que tout commence et que cela devient encore plus intéressant !

J'ai eu une courte période de répulsion envers Tom Cruise et ce film m'a renoué avec cet acteur. Il reste et redevient à mes yeux - grâce au personnage de Jack Reacher - un très bon acteur, digne de ses plus grands films ! Ce dernier ne se place tout de même pas en haut de cette liste, mais il a du mérite et je ne me contenterais certainement pas d'un ou de deux visionnages dans toute ma vie.
Tom possède un très bon jeu d'acteur (comme toujours), il reste malgré tout dommage que ce soit quasiment le seul à en posséder.., et surtout, le seul à ressortir du lot. Les seconds rôles ne valent pas grand chose selon moi, ils sont presque comme des figurants dans ce film (hormis Robert Duvall qui malgré ses courtes apparitions arrivent à nous faire l'apprécier). Bien que Tom Cruise soit un super acteur, j'estime que la réalisation aurait dû faire un effort pour que l'on ne regarde pas que LUI !!!

Hormis ce petit point négatif, ce film reste malgré tout un bon film très agréable à regarder. Il possède une réalisation correct, de belles petites scènes d'actions - bien qu'il y aurait pu en avoir un peu plus... - agrémentées de touches d'humour très agréables et d'un savoir faire digne d'un film de ce genre. L'intrigue quant à elle, est menée d'une main que je qualifierais presque de "fer" jusqu'au générique de fin !
J'apprécie beaucoup de me poser devant un film, qui malgré tout mes efforts à trouver le mot de la fin ne nous lâche des révélations que lorsqu'il le décide. En d'autres mots : Un Thriller aussi intelligent que palpitant ! Quant au personnage de Jack, il mène cette histoire du début à la fin, possédant un caractère et une façon de faire très appréciable. Bien qu'il soit regrettable de ne pas avoir pu s'attacher à d'autres personnages : On l'Adore !!

Il est cependant difficile de vous en dire plus sans avoir à vous spoiler, ce que je ne souhaite pas. C'est donc pour cette raison que je vous invite à le visionner sans plus attendre, - en espérant vous en avoir dit suffisamment - et en particulier si vous avez aimé ses précédents films tel que "Minority Report", "Mission Impossible"...

Alors, A VOS ECRANS ! ;)


mardi 26 novembre 2013

Gatsby Le Magnifique (Film) de Baz Luhrmann.


Réalisateur : Baz Luhrmann.
Date sortie FR : Le 15 Mai 2013 au cinéma et le 9 Octobre 2013 en Dvd.
Genre : Romance dramatique (Australien-Américain).
Durée :  : 2h22.
Les Acteurs : Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire, Carey Mulligan, Isla Fisher, Elizabeth Debicki, Joel Edgerton et Jason Clarke.


Note : 3.5/5 

Synopsis : 

"Printemps 1922. L'époque est propice au relâchement des mœurs, à l'essor du jazz et à l'enrichissement des contrebandiers d'alcool... Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s'installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d'un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s'étourdit en fêtes mondaines, de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble. C'est ainsi que Nick se retrouve au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges. Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d'absolu et des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se reflètent notre époque moderne et ses combats."


La Chronique :

"J'étais profondément dégoûté en rentrant de New York. 
Dégoûté de tout le monde... et de tout... 
Un seul et unique homme était préservé de mon dégoût... 

Gatsby...

Jamais, je n'ai... rencontré quelqu'un qui est l'espoir autant chevillé au corps... et j'ai peu de chance d'en rencontrer un autre. ...
Il avait un côté, une sensibilité, on aurait dit ... une de ces machines qui enregistre les tremblements de terres à dix-milles kilomètres de distance."


Enjoué et Triste... Intriguant et pesant. Et, et... en même temps, tellement attachant...
Ces adjectifs qualifient tout autant GATSBY que le film qui parle de lui.

J'avais déjà entendu parlé du livre, bien avant la sortie du film de 2013, mais je ne m'y étais jamais plongée dedans ayant peur que la littérature de cette époque ne soit pas vraiment adaptée pour moi... Trop compliquée. Trop pompeuse. Des mots mis bout à bout qui ne valaient guère dire grand chose... Alors j'ai sauté sur l'occasion lorsqu'une nouvelle version de ce livre sortait en film pour découvrir son histoire. Certes, cela est sans doute bien différent, mais ça n'enlève pas moins mon appréciation face à l'histoire et à son univers.

Gatsby Le Magnifique fait parti des films qui vous envahissent de frissons lorsque la dernière image apparaît à l'écran. Une belle histoire emplit de tellement de rêves que seul l'amour saurait comment les briser. L'espoir, l'Amour (justement !), l'Envie, la Joie et tout autant d'autres mots pourraient ainsi qualifier Gatsby et son histoire... Dicaprio ne me surprend d'ailleurs que bien plus à chacun de ses nouveaux films, interprétant des personnages chaque fois différent et d'une certaines façon tellement "identiques". Nous donnant envie d'en voir plus (enfin pour ma part, car je connais certains gens qui ressentent une irrévocable répulsion pour cet acteur... lol) et je ne pourrais que lui tirer mon chapeau (encore une fois, lol) pour cette superbe interprétation !

Daisy, quant à elle, est à la fois fascinante et tout autant incompréhensible. Elle est mise sur un piédestal dès sa première apparition, une beauté et un ange parmi les humains. On la voit comme Gatsby pourrait la voir et on l'aime pour les rêves que l'on aperçoit à travers les yeux de celui qui l'aime, mais pourtant, elle parvient tout au long du film à nous perturber tout autant par sa peur, son impossibilité à "savoir" et (je le redis) "l'incompréhensibilité" qu'elle nous apporte à nous téléspectateurs par son comportement, ses gestes et ses paroles en général. MAIS, il n'en reste pas moins que Carey Mulligan fait une très belle Daisy, je le lui accorde volontiers :D.

Notre ancien Spiderman (Tobey Maguire) joue quant à lui un personnage très important dans cette histoire. C'est à travers les yeux de Nick Carraway que nous observons notre cher Gatsby, il raconte au fil de ses écrits la magnifique aventure que lui aura fait vivre un simple voisin... Gatsby Le Magnifique est le premier film que je visionne avec cette acteur et que j'apprécie réellement, mais ça n'est pas grâce à lui ! (Eh non ! Vous n'avez pas derrière vos écrans une fan de Spiderman...)
J'aime donc énormément le rôle qu'il interprète dans ce film, non pas pour le personnage en particulier mais pour ce qu'il représente aux yeux de Gatsby et ce qu'il fait pour lui. Un Véritable Ami... Il partage tout au long du film et à travers ses écrits, les sentiments qu'il éprouve pour son voisin et la vraie personne qu'a été Gatsby le Magnifique. Les mots qu'emploi alors Nick pour le décrire, sont plus touchant et même plus beau que le personnage lui même...
Conclusion sur Mr Carraway : Si ce film n'avait pas été d'une certaine façon tourné aux travers des yeux de Nick, Gatsby ne serait jamais devenu "Magnifique" pour les nôtres et ce films ne posséderait aucune originalité. Je reste cependant convaincue qu'un autre acteur aurait mieux convenu pour son personnage, ou du moins j'aurais sans doute encore bien plus adorée ce film si ça n'avait pas été lui... Tobey Maguire ne m'a en effet pas énormément séduite...

CONCLUSION :
Quoi qu'il en soit, du côté de la réalisation je n'ai rien à redire. Nous avons de belles mises en scène, des magnifiques décors - en particulier la maison de Gatsby et ses jardins, ainsi que les fêtes qu'il y organise, apportant une poignet de poussière de fée au film - et des costumes tout simplement parfait pour le sujet. Quand aux dialogues : Somptueux ! Dommage qu'il n'y ait pas un peu plus de folie...
Je crois d'ailleurs que si ce film avait été remit au goût du jour, il aurait perdu tout son charme. Les années 20, le transforme en quelque chose de Magnifique, Iréel et presque Magique ! Donnant ainsi aux rêves dont il est question une nature féerique... En Résumé : REGARDEZ !!!


"C'est également cette nuit là, que je pris conscience de son extraordinaire propension à espérer...
Propension, que je n'ai trouvé chez nulle autre personne...
Et que j'ai peu de chance de retrouver un jour..."


APRES LECTURE DU LIVRE :
A l'heure où je me suis décidée à vous poster ma chronique sur Gatsby Le Magnifique, j'ai eu la chance de pouvoir lire le roman de Mr Francis Scott Fitzgerald et je dois avouer que je l'ai également beaucoup apprécié. Bien que la littérature de l'époque soit parfois un peu lourde à mon goût, j'ai su faire face et je me suis délectée de ce roman ! A la fois identique et différent, je tire mon chapeau sur la plupart des passages reprit dans ce film. Le réalisateur et les acteurs ont su mettre sur nos grand écrans une très belle adaptation, qui m'a laissé mille fois plus admirative par ses décors que par ceux que je parvenais à m'imaginer en lisant le roman. Quand aux dialogues utilisaient, ceux du films sont par moment tellement identiques à ceux du livres que ça en été presque troublant. Dommage que la réalisation ce soit un peu égarée lors de la fin de Gatsby Le Magnifique en film, car cela aurait presque pu être une adaptation cinématographique parfaite !
Vous retrouverez donc très vite mon avis plus détaillé sur le roman de Francis Scott Fitzgerald dans une nouvelle chronique...




Bande-annonce :



jeudi 21 novembre 2013

Level 26, Tome 2 : Dark Prophecy, de Anthony E. Zuiker.



Auteur : Anthony E. Zuiker, avec la collaboration de D. Swierczynski.
Dates sorties US : Le 14/10/2010.
Dates sorties FR : Aux Editions "J'ai lu" : paru le 31/12/2011 : 7,60€.
Aux Editions "Michel Lafon" : paru le 4/11/2010 : 19,50€.
Genre : Thriller.


Note : 3/5


Synopsis : ATTENTION !!! Cette Synopsis comporte des spoilers sur le Tome 1 !!!

"Beaucoup d'hommes ont voulu lutter contre leur destin et le changer. Mais c'est de la folie."

"Cinq ans après, Steve Dark tente encore d'oublier le meurtre de sa femme, dont il se sent responsable. Mais Dark n'est pas un homme ordinaire. C'est un chasseur avisé et méthodique, capable d'infiltrer les esprits les plus aliénés.
Affranchi de tout carcan judiciaire et moral, dégagé des procédures gouvernementales, il reprends la traque."


La Chronique :

C'est avec un très bon souvenir du premier tome et donc avec beaucoup d'envie, que je me suis plongée quelques mois après ma lecture de Dark Origins dans sa suite : Dark Prophecy. Son titre me mettait déjà sur la voie et cela me plaisait !!! Steve Dark, notre personnage principal semblait déjà se trouver dans un avenir tout tracé à la fin du premier tome. 
La question était donc : "De quel avenir s'agissait-il ?"
J'espérais donc en découvrir un peu plus dans ces quelques centaines de pages et je ne fus pas déçu. Level 26 possède tout de même le don de nous couper l'herbe sous les pieds... Il lâche quelques infos, tout en préservant l'intrigue et l'ignorance. Au final, on en sait plus sans vraiment en savoir plus... 

En ce qui concerne l'histoire principale du tome 2 et de son "enquête", j'avoue par contre ne pas avoir complètement été satisfaite... Dark Origins et Sqweegel avaient mis la barre tellement haute !


Les points négatifs : 
1/ Bien que la mise en scène des meurtres soit "originale", j'ai trouvé que l'auteur de ces abominations restait un peu trop en retrait de la narration. Je m'explique : Dans le Tome 1, Sqweegel tuait avec énormément de recherche et de précision. On y apercevait un plan très précis et à travers son esprit, on en déduisait que pour lui ses meurtres avaient beaucoup de sens. L'auteur nous laissait ainsi beaucoup plus apercevoir les pensées et les actions de Sqweegel tout en gardant l'anonymat de la personne qui se cachait sous ce masque. 
Alors que dans ce tome 2, je regrette de ne pas avoir retrouvée cet état d'esprit... Ce qui rendait le meurtrier un peu moins terrifiant à mon goût. J'aurais souhaité pouvoir ressentir à nouveau la peur et les frissons qui ont pu m'atteindre dans Dark Origins ou dans les premiers chapitres de celui-ci. Mais bon, il faut bien y avoir des différences entre chaque livre ! lol.
2/ Le sujet de la Carte de Tarot utilisait dans des meurtres reste peut-être un peu trop habituel dans le cas des tueurs en séries (films, téléfilms...).
3/ Petits points, peu important pour le déroulement de l'enquête : J'aurais aimé voir un peu plus la présence de Dark autour de sa fille... Alors que le premier tome s'imposait manifestement autour de Dark et de ses proches, ici, ses derniers ne semblaient posséder quasiment plus aucune importance. Je sais très bien que sa nature est de chasser les monstres, mais j'aurais crue que la mort de sa femme - sa tendre aimée, la femme de sa vie et celle qui le maintenait à la surface - aurait déclenché en lui un instinct surprotecteur pour sa fille, la seule chose qui lui restait de Sibby...
4/ Contrairement à dans Dark Origins, les web-vidéos de Dark Porphecy n'apportent pas grand chose au déroulement et c'est probablement cela qui m'a le plus refroidi dans ce livre... Je n'ai d'ailleurs même pas terminée de les regarder.


Les points positifs : 
1/ Bien que le sujet des cartes de tarots semblait épuisé, Level 26 à réussi son coup. Contrairement aux habituels meurtres utilisant la carte comme signature, dans ce livre, le tueur l'utilise comme modèle... Il les reproduit ! 
2/ Le fait de pouvoir voir la représentation de chaque carte avant qu'elles ne soient traités est très agréable et apporte à ce deuxième tome bien plus d'importance et d'intrigue aux dessins que dans le précédent. (J'aurais juste souhaité avoir peut-être un peu plus d'explication sur chacune...)
3/ Et comme je le disais un peu plus haut, on en découvre d'avantage sur Dark et cela nous pousse à vouloir en lire beaucoup plus. Le Tome 3 ne va donc pas tarder à arriver sur mes étagères !



Malgré les mauvais points de ce livre, Level 26 reste tout de même un livre bien appréciable ! Il met en place la révélation du troisième livre, laisse des blancs et des interrogations aux lecteurs. Nous enfonce encore un peu plus dans son univers, laissant en suspense les réponses essentielles sur les tueurs, les enquêteurs et tout le reste... Ce tome semblait bien plus superficielle que le précédent, n'est-ce pas juste pour mieux y préparer la révélation ? Je l'espère... Tout comme j'espère très fort que le troisième volet sera à la hauteur de mes espérances...


Extraits :

"Il plongea sa main dans la poche, prêt au pire. Il sentit quelque chose de dur et de caoutchouteux, comme un fil gainé de plastique, et un mot s'imprima immédiatement dans son esprit : "une bombe". 
Mais non : il y avait quelque chose de mou et de soyeux au bout du fil. Il saisit précautionneusement le câble entre ses doigts et sentit quelque chose s'enfoncer dans son pouce. Avant même de le sortir de la poche, il avait compris de quoi il s'agissait. 
Une rose blanche..."

lundi 4 novembre 2013

Level 26, Tome 1 : Dark Origins, de Anthony E. Zuiker.


Auteur : Anthony E. Zuiker avec la collaboration de D. Swierczynski.
Dates sorties US : Le 8/09/2009.
Dates sorties FR : Aux Editions "J'ai lu" : paru le 2/01/2011 à 7€70.
Aux Editions "Michel Lafon" : paru le 14/01/2010 à 19€95.
Genre : Thriller.



Note : 5/5

Synopsis :

"Les policiers du monde entier classent les meurtriers sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité... Ce que personne ne sait, c'est qu'un tueur échappe à cette classification. 

Sa Cible : N'importe qui.
Son Mode opératoire : N'importe lequel.
Son Surnom : Sqweegel.
Sa Classification : NIVEAU 26.

Seul Dark, ancien agent fédéral, peut l'arrêter. Depuis que le monstre a massacré sa famille, il a quitté le métier, se jurant de ne plus mettre les pieds en enfer. Mais bientôt, il n'aura plus le choix."



La Chronique :

Pourquoi ce livre ? Par un pur hasard... 
"Conseillé" par Aneso, - qui ne l'avait pas encore lu - j'ai jeté un coup d’œil sur la couverture de ce premier tome et sur sa synopsis, et cela m'a beaucoup intrigué ! Un résumé simplissime, intriguant et déjà captivant avant même d'avoir pu y lire les premières lignes, alors imaginez-vous quand j'ai pu enfin m'y attaquer 8-) !!! Quant au côté multifonction du livre, c'est à dire, écriture, dessin et film : j'ai adoré le concept !!!

Le style de l'auteur est fluide et très agréable à lire. Les dessins sont parfaitement encrés dans le thème et prolonge très bien le suspense de l'intrigue. Quant aux vidéos, elles apportent comme un souffle d'air frais aux textes (bien que l'histoire soit suffisamment prenante pour ne pas en avoir besoin...), ont souhaite lire et lire et encore lire, afin de pouvoir ENFIN la visionner. De tel façon que ces quelques minutes de films toutes les 20 pages nous donne un peu plus de frisson, de prise sur l'histoire et encore plus l'envie de poursuivre ! 

Le début du livre met de suite en scène les différents personnages : Dark, un ancien agent spécial pour qui rien n'a jamais souri et dont son passé n'est que ruine. Quelqu'un d'assez difficile à cerner et qui n'est pas là pour nous faire craquer, mais uniquement pour jouer son rôle. "Heureusement" au fil des pages, la compassion nous submerge face à son histoire et aux épreuves auxquels il doit faire face. Sqweegel, quant à lui est comme qui dirait son opposé dans cette histoire. Mais pas uniquement parce qu'il est le tueur et Dark le flic. Non... Sqweegel n'a aucune once d'humanité. Calculateur, minutieux et passionné, tuer est un art à ses yeux, la parole du châtiment et cela l'excite au plus haut point. Il réussi à nous coller des frissons dès sa première apparition. J'avoue n'avoir jamais lu un thriller avec un tel tueur... (mais je ne suis pas une spécialiste dans la matière... lol). Peut-être est-ce parce que l'auteur nous place parfois derrière le point de vue et les pensées de ce monstre ? Et qu'il est capable à la fois de "fasciner" (si je peux m'exprimer ainsi...) par ses meurtres et de provoquer le plus grand dégoût au lecteur... En conclusion et pour ne pas en dire trop... Sqweegel possède une vision de la vie très... très particulière..., qui se projette sur ses crimes et sur les choix de ses victimes. Sans oublier, qu'il est indéniablement obsédé par Dark, tellement que l'on ce demande parfois, qui est le chat et qui est la souris dans cette histoire... 
On y découvre également Sibby, la douce et belle. Riggins et Constance, deux collègues qui ne semble pas forcément importants aux premiers abords, mais qui se retrouvent très vite indispensables.


Conclusion : Très bon livre ! Une histoire tellement intrigante que si je n'avais pas dû m'arrêter pour visionner les vidéos sur le pc, j'aurais pu y passer toute la nuit à le lire afin d'en découvrir au plus vite le dénouement. Une intrigue rondement menée, sans aucun faux pas et une fin à la hauteur de nos attentes. Malgré son genre (oui, ça ne me plait pas beaucoup d'adorer des livres sur des psychopathes lol. Mais que puis-je y faire ?), ce livre fut un réel coup de cœur pour moi ! Level 26 fait parti des livres que l'on commence et qui nous absorbe tellement, que l'on ne s'aperçoit même pas en cours de lecture que nous sommes déjà arrivés aux 200 pages...




Extrait :

"- Sqweegel, répéta un agent de Philadelphie d'un ton un peu moqueur. D'où vient ce nom ? C'est une blague interne de la DAS ?

- Non, répondit Riggins. Cela remonte à l'un des ses premiers meurtres, vers 1990, quand il en était encore au stade expérimental. Il affectionne particulièrement les lieux de crime non conventionnels. Frapper là où l'on ne l'attend pas. Par exemple, en banlieue, dans une station de lavage de voiture bondée, par une splendide journée d'été.

Tous les regards se rivèrent sur lui. De vrais mômes attendent qu'on leur raconte une histoire avant de dormir. 

- Une station de lavage ? 

- Maman fait entrer la voiture dans le tunnel de lavage, continua Riggins. Le gosse, 4 ans, est assis devant. Il adore voir les gros rouleaux, la mousse qui gicle, tout ça. A mi-lavage, le personnel entend des cris. Des hurlements atroces, terrifiés qui couvrent même le bruit de la machinerie. Personne n'arrive à comprendre d'où ça vient. On bloque les autres voitures à l'entrée, on éteint tout. Mais entre temps, la mère et le gosse sont déjà presque sortis du tunnel, la portière côté conducteur est entrouverte, et il y a du sang et de la mousse qui coulent sur le côté. Le gérant panique, il fait fermer hermétiquement l'entrée et la sortie - il est persuadé que le monstre qui a commis cette horreur est encore à l'intérieur. Il appelle les flics. 
"La mère a carrément disparu. Elle a été si méticuleusement découpée en tranches qu'on en a encore retrouvé des bouts durant les semaines suivantes.
"Le gosse était indemne. Il était resté assis sur le siège avant et il a tout vu. A cette date, c'est le seul être humain qui ait jamais vu Sqweegel et qui soit encore en vie. Nous l'avons interrogé. Nous lui avons demandé de décrire l'homme du tunnel de lavage. 
"Tout ce qu'il a réussit à nous dire c'était "Sqweegel, Sqweeeeeegel". Il Imitait les sont entendus pendant qu'il voyait sa mère mourir. 

Riggins balaya la salle du regard.

- Et le nom lui est resté en quelque sorte."