samedi 26 septembre 2015

Horns, d'Alexandre Aja

Horns

Réalisateur : Alexandre Aja.

Date sortie FR : Le 1er Octobre 2014 au cinéma et déjà en dvd/blu-ray.

Genre : Horreur, Drame et Fantastique (Etats-Unis)

Durée :  2h00.


Les Acteurs : Daniel Radcliffe, Juno Temple, Max Minghella, David Morse, Heather Graham, Joe Anderson… 


Synopsis : Interdit aux moins de 12 ans !



Adaptation du roman "Horns" ("Cornes" en VF) de Joe Hill.

"Soupçonné d’avoir assassiné sa fiancée, rejeté par tous ceux qu’il connaît, Ignatius a sombré dans le désespoir. Un matin, il se réveille avec une paire de cornes sur la tête. Celles-ci lui donnent un étrange pouvoir, celui de faire avouer leurs plus noirs secrets aux gens qu’il croise. Ignatius se lance alors à la recherche du véritable meurtrier…"


La Chronique de Célia :


Note : 2/5 


Avant que je ne me lance, il faut savoir que ce film est un adaptation du roman de fantaisie noire "Horns" de Joe Hill, sortie en 2010 au Etats-Unis (09/2011 en France). Je n'ai pas eu le plaisir de lire ce livre, mais s'il est le reflet du film, je ne risque pas de me lancer.
Je m'explique...
Je ne dirais pas que je suis fan des films d'horreur mais j'aime en voir de temps en temps. Ce film, Horns, est le genre de film que je n'aime pas, le genre "psychologique-horreur". C'est celui qui va chercher à vous choquer. Ce style de film glauque qui vous dégoûte de la nature des humains.
Mensonge, meurtre, viol, abus, violence, discrimination,... On retrouve toutes ces choses qui font que ce film est perturbant...
Mais c'est bien voulu ! Le réalisateur a l'air de s'éclater à tourner des scènes gores et tordues ! Aja aborde surtout le thème du Bien et du Mal, où Ignatius (Daniel Radcliffe) se retrouve affublé de cornes de diable (magnifiques soit dit en passant) et apprend durement la vérité profonde sur les gens qui l'entourent. Il cherche désespérément le meurtrier/violeur de sa fiancée et ses grosses cornes magiques lui seront d'une grande aide. De sa propre mère à la serveuse d'un restau du coin, il va apprendre tous les désirs noirs et refoulés des habitants de sa ville. Déjà traumatisé par la mort de sa promise, je comprends le personnage complètement barré qui en ressort. Si je dois parler de la performance de Daniel Radcliffe, rien à redire, le petit sorcier à lunettes, c'était du gâteau ! Tous le casting en général est impressionnant !

Cependant, le film traîne sur certaines scènes, notamment les flash-back - nécessaires à notre compréhension, oui, mais tellement soporifique... L'histoire serait même un peu "nian-nian" s'il n'y avait pas toute cette force et cette violence dans les personnages.

Le scénario banal, les dialogues cinglants (ou sanglants) et l'action parfois empêtrée dans tous ces mélanges de style m'a déçue plus qu'elle ne m'a plu. Faire un film avec autant de potentiel où on en ressort comme des hallucinés ou des drogués au Mal... Je dis bof... Si ce n'était pas pour débattre sur l'humanité, ce film ne serait pas d'un grand intérêt.

En quelques mots, ce film est le grand psychopathe de l'année ! A éviter si vous êtes facilement choqués par la psycho !





***


La Chronique d'Isa :


Note : 2/5 


Je ne suis pas la plus grande amatrice d'horreur qui soit, néanmoins, lorsque je prends le temps d'en visionner un, j'aime ressentir un minimum de peur et d'adrénaline dans mes veines. Pas nécessairement une envie subite de me cacher sous mon lit, mais qu'au moins l'histoire du film maintienne mon esprit en alerte et cela, même après qu'il se soit achevé. Oui, c'est ça, j'aime le côté psychologique des films d'horreur !
Hors, lors de sa sortie au cinéma, Horns et sa bande-annonce, accompagné de notre ancien Harry Potter pourvu de cornes, me laissait assez septique à ce niveau là... C'est donc avec l'esprit ouvert, et surtout sans m'attendre à un "vrai" film d'horreur que j'ai tout de même donné sa chance à Horns. Intrigué par ce que que cette histoire pouvait donner et ce que Daniel Radcliffe pouvait faire dans le rôle d'Ignatius.

Ainsi, j'ai fais connaissance avec l'essence de ce film, qui n'est d'autre qu'une histoire d'amour entre Merrin et Ignatius, et un avenir brisé par l'assassinat de la jeune femme. Ignatius alors accusé de ce crime particulièrement atroce, ne parvient plus à refaire surface après la perte qu'il a subit, et ressasse sans cesse cette disparition.
Une intrigue très simple au premier abord, mais suffisante pour intriguer le spectateur, car finalement, mon cœur n'a pas encore réussi à se décider s'il aurait préféré Horns sans les fameuses cornes, plutôt qu'avec... Ce qui aurait été assez basique, je le consens, mais peut-être plus efficace que le scénario beaucoup trop déboussolant que nous a fourni ici le réalisateur et l'auteur du roman.

Je vous entends déjà !! Comment puis-je oser demander un film sans cornes étant donner le titre du film ? (Horns = Cornes) Et bien, je ne vais pas y aller par quatre chemin pour y répondre :
Premièrement, ces fameuses cornes ont un aspect physique auquel je n'ai pas du tout accrocher. Je n'ai ni trouvé ça beau, ni bien fait et pour être honnête j'avais une grosse tendance à rire en les voyant sur la tête de Daniel Radcliffe... Un film d'horreur qui fait rire ? Je crois qu'on appel ça une parodie... 
Deuxièmement, si Satan entre dans la danse en offrant ce présent plutôt utile à Ignatius, afin de dévoiler le véritable meurtrier de Merrin. Le pouvoir qu'elles ont de désinhiber toutes personnes en contact avec Ig m'est apparue beaucoup trop glauque pour ce que le début du film nous promettait... Le côté de la personnalité habituellement refouler des gens, fait soudainement surface et dicte leurs actes, transformant ainsi Horns en quelque chose de décalé, tordu, sadique, cruel et pervers, alternant ce genre de scènes déboussolantes, avec les souvenirs se voulant "émouvant" d'un homme brisé venant de perdre l'amour de sa vie... Mais comment peut-on ressentir une quelconque émotion, si quelques secondes avant, des grimaces de dégoût ou d'incompréhension apparaissait sur nos visages ?
Troisièmement et pour conclure, ces fameuses cornes ont eu le don de me déboussoler sur toute la longueur du film. Plutôt étrange pour un ingrédient aussi important dans le scénario, non ? 

Le pire dans tout ça, c'est qu'Horns n'est pas un si mauvais film que ça... Mais il aurait pu beaucoup mieux faire, si la référence à Satan ne se serait contenter que des cornes affreuses, restant sagement derrière la limite à ne pas dépasser, ou en la franchissant complètement et en assumant le genre glauque à 100%, mais pas les deux... D'autant plus qu'il ne nous offre aucun frisson, (si ce n'est quelques grimaces de dégoût), ni émotion, ni AUCUNE surprise, puisque le dénouement de cette affaire été parfaitement prévisible. Le seul point à relever à ce niveau, serait peut-être la conclusion du film et ce que devient Ignatius, mais même ça, ce n'est pas un très bon point non plus, un peu trop tiré par les cheveux à mes yeux... Et si peu expliqué...

Quant à Daniel Radcliffe, je comprend qu'il veuille effacer l'image du petit Harry à lunettes avec qui tous ceux de ma génération on grandit, mais ce genre de film n'est clairement pas fait pour lui. J'en avais presque mal aux yeux...

Ma conclusion ?
Horns reste un film à tenter, mais sans plus. Peut-être le roman est-il plus convaincant ? Je n'en sais rien... Mais une chose est sûre, cela ne m'a pas donné envie de m'y plonger...

Si l'avis de notre chroniqueuse Célou vous intéresse, c'est ICI, mais il n'est pas bien plus glorieux que le mien...


Bande-annonce :


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