samedi 31 octobre 2015

28 jours plus tard, de Danny Boyle.



Réalisateur : Danny Boyle.

Date sortie FR : Le 28 Mai 2003 et déjà en dvd & blu-ray.

Genre : Science-fiction, Épouvante-Horreur (Grande-Bretagne)

Durée :  1h52.


Les Acteurs : Cillian Murphy, Naomie Harris, Christopher Eccleston, Megan Burns, Noah Huntley, Brendan Gleeson....


Note : 2/5  




Synopsis : Interdit aux moins de 16 ans ! 


"Un commando de la Protection Animale fait irruption dans un laboratoire top secret pour délivrer des dizaines de chimpanzés soumis à de terribles expériences. Mais aussitôt libérés, les primates, contaminés par un mystérieux virus et animés d'une rage incontrôlable, bondissent sur leurs "sauveurs" et les massacrent.
28 jours plus tard, le mal s'est répandu à une vitesse fulgurante à travers le pays, la population a été évacuée en masse et Londres n'est plus qu'une ville fantôme. Les rares rescapés se terrent pour échapper aux "Contaminés" assoiffés de violence. C'est dans ce contexte que Jim, un coursier, sort d'un profond coma..."


La Chronique :


Petite aparté : Comme je vous l'avais déjà dis dans ma chronique de "28 semaines plus tard", ICI, j'ai légèrement mélangé les films et commencé mon visionnage par la fin. Finalement, j'ai quand même décidé de poster mes chroniques dans ce même ordre, puisque dans cette saga, regarder le deuxième film avant le premier, ne change rien du tout à la compréhension de l'histoire.


Un film de zombies reste toujours un film de zombies, que ces derniers soient rapide ou non, intelligent ou à peine capable de tourner la tête, peu importe, ce sont toujours les mêmes bases : une épidémie incontrôlable qui ressuscite les morts en les transformant en des monstres avides de chair humaine.
Ici, on apprend dès les premières secondes une petite chose supplémentaire : les patients zéro sont des singes de laboratoire, que certains humains ont tenté de sauver en ignorant tout des conséquences.
Rien de plus. Rien de moins. Et pour être honnête, c'est sans doute l'un des passages que j'ai le plus apprécié dans ce film... Car si l'histoire de "28 jours plus tard" comporte quelques bons points dans la première moitié, la suite a très vite perdue tout son sens... Devenant irrémédiablement une grande déception en comparaison de son successeur.

Si la sortie du coma de Jim résonnait à mes yeux comme un goût de déjà-vu (The Walking Dead avec Rick), j'ai su tout de même appréciée la découverte du monde plongé dans les ténèbres, sous les yeux encore innocents de ce personnage. Tout comme ses rencontres avec Selena, puis Franck, et l'expédition qu'ils lancent ensemble pour tenter de trouver la sécurité.
J'ai cependant beaucoup moins appréciée la seconde partie et leur rencontre avec les soldats... C'était comme-ci en dix minutes de temps, les zombies devenaient un accessoire au film et que le second plan leurs convenaient parfaitement. La monstruosité des humains est toujours présente en cas d'apocalypse, c'est un ingrédient inévitable, mais JAMAIS un film ne doit oublier que les spectateurs sont là pour voir du zombie et que ce sont ces monstres LA base du film !

Sans oublier bien sûre, cette seconde fin modifié, dont je n'ai pas encore totalement compris l’intérêt...


Ma conclusion ? 
Une grande déception pour moi. "28 jours plus tard" en laisser échapper la cohérence et s'est oublié en chemin... Quant à la réalisation, elle reste très "moyenne" si je peu me permettre, de ce côté, on peu largement mieux faire !
Je vous conseils de passer votre chemin et de privilégier "28 semaines plus tard" à celui-ci ;)


Bande-annonce :

Malenfer, tome 2 : La source magique, de Cassandra O'donnell (Dès 9 ans).



Auteur : Cassandra O'donnell. - Illustré par Jérémie Fleury.

Date sortie FR : Sortie le 1er Avril 2015, aux éditions Flammarion jeunesse. Prix : 10€.


Genre : Fantasy, Jeunesse, Dès 9 ans.


Note : 5/5  



Synopsis :


Le jour du Ténérit approche et les pouvoirs magiques de Gabriel ne cessent d’augmenter. Grâce à l’aide de maître Batavius, le sorcier de Gazmoria, il espère être prêt à temps pour affronter Malenfer, la forêt maléfique, avant qu’elle ne détruise la ville de Wallangar. Soutenu par sa petite soeur Zoé et ses trois amis Morgane, Ézéchiel et Thomas, le jeune sorcier se prépare au combat sans se douter qu’il devra faire face à un terrible dilemme...


La Chronique :


Là où le premier tome démarrait lentement, en prenant le temps et le soin de nous présenter les lieux, les personnages et l'intrigue, Malenfer : La source magique, ne tarde pas à nous plonger directement au cœur des palpitants mystères qui entourent Zoé et Gabriel.
L'arrivé de Batavius, sorcier de Gazmoria, que les parents des enfants ont envoyé pour sauver Wallangar de la forêt de Malenfer, ne fait d'ailleurs pas exception à la règle. S'il est avant tout présent pour aider Gabriel à maîtriser ses nouveaux pouvoirs, pour qu'il puisse le jour du Ténérit affronter Malenfer, il est également venu avec son lot de secrets, probablement aussi grand que ce que cache cette maléfique forêt...
Bonne ou mauvaise chose pour Gabriel, Zoé et leurs amis ? C'est une question à laquelle seule votre lecture pourra y répondre...

La magie s'immisce peu à peu dans la vie de Zoé et Gabriel, et prend dans "La source magique", une place à part entière dans l'histoire, à mes yeux l'une de ses principales qualités. L'intrigue prend enfin un rythme plus soutenu. Plus besoin de nous expliquer qui sont les professeurs, où le monde dans lequel se trouve la ville de Wallangar. Il y a des dragons, des magiciens, des loups-garous, des forêts magiques et des arbres dévoreurs d'humains... Il y a finalement énormément d'éléments dans ce livre, et pourtant tout est clair comme de l'eau de roche. L'auteur ne nous perd pas une seule seconde.
Ce tome ne prend plus de pincettes, les enfants grandissent et doivent faire face à des choses qu'aucun d'eux ne devraient avoir un jour à affronter. Digne de nos rêves et de la Fantasy que les adultes connaissent si bien. Et le plus épatant dans tout ça, c'est que Cassandra O'donnell utilise des ingrédients très simples, tout en ne prenant pas ses jeunes lecteurs pour des bébés. En d'autres mots : une parfaite alchimie.

Sans oublier bien sûre le talent de Jérémie Fleury ! J'étais déjà sous le charme des couvertures, mais les illustrations à l'intérieur, sur certains des chapitres sont également magnifiques. Je veux bien qu'il illustre Rebecca Kean, moi :D 

Ma conclusion ?
Honnêtement, je ne pensais pas pouvoir autant adorer un livre destiné aux enfants... Et pourtant, je n'ai vraiment aucune honte aujourd'hui à avouer que je suis littéralement tombée sous le charme de ce second tome, et que je n'ai pu stopper ma lecture qu'en apercevant les mots "à suivre..." sur la 216e page ! Ce tome est une petite pépite, que j'aurais tant désiré découvrir il y a de cela une dizaine d'année, pour me donner à l'instar du "Petit Prince" goût à la lecture et me prouver qu'il n'existait pas que les livres ennuyeux, tristes et monotones de l'école.

Bref, j'adore ! Je vous laisse découvrir ci-dessous de petits extraits des illustrations, mais également de la plume de l'auteur. De quoi j'espère, vous donner envie. 


Si ma chronique sur le premier tome vous intéresse, c'est ICI !



Extraits :


Thomas inspira profondément.
- Non. J'assume mon geste mais je ne le regrette pas. 
- Qu'est-ce que ça veut dire ? 
- ça veut dire que la prochaine fois, j'attendrai d'être sorti de l'école avant de casser le nez des idiots qui insultent Zoé.
Zoé lui jeta un regard estomaqué et le directeur passa la main dans ses cheveux en comptant jusqu'à dix pour éviter de se mettre à hurler. 
- Dehors, Thomas ! 

Tous appartenaient à des espèces différentes. Certaines d'entre elles étaient même ennemies. Les elfes haïssaient les nains et réciproquement, les walligows craignaient les sorcières, les loups-garous tuaient les trolls, les sorcières tuaient les loups-garous et les trolls détestaient tout le monde.
Bref, c'était un joyeux capharnaüm. 

- C'est Elzmarh, le dragon de mon frère, déclara Zoé en tentant de calmer les battements frénétiques de son cœur sans y parvenir vraiment.
L'air était si chargé de magie et de pouvoir qu'elle avait du mal à respirer.
- Un peu bizarre comme animal de compagnie, vous ne trouvez pas ?  fit Morgane en reprenant ses esprits. 
- Moi je préfère les chiens, ça prend moins de place, remarqua Thomas.
- Et puis ça coûte moins cher à nourrir, ajouta Ézéchiel.


jeudi 29 octobre 2015

The Walking Dead - Saison 6, épisode 2 : JSS - Just Survive Somehow.


Série Tv Coup de Coeur !
Les spoilers de cet épisode sont signalés en cours d'article.


Créateur : Frank Darabont et Robert Kirkman.

Date sortie US : Le 18 Octobre 2015 sur AMC (Audiences : 12.18 millions).
Date sortie FR : Le 19 Octobre 2015 sur OCS Choc.

Genre : Drame & Horreur (Etats-Unis)

Durée :  environ 42 minutes.

Acteurs : Andrew Lincoln, Norman Reedus, Steven Yeun, Lauren Cohan, Chandler Riggs, Danai Gurira, Melissa McBride, Michael Cudlitz, Lennie James, Sonequa Martin-Green, Josh McDermitt, Christian Serratos, Alanna Masterson, Seth Gilliam, Alexandra Breckenridge, Ross Marquand, Austin Nichols, Tovah Feldshuh, Michael Traynor...


Note : 5/5   




La Chronique :


Déconseillé aux moins de 16 ans !

"JSS" est un épisode particulièrement intéressant sur plusieurs points et pas des moindres. Il balance entre l'intrigue pleine d'intensité et le combat interne et/ou externe auquel chacun des personnages doit faire face, lorsque la sécurité d'Alexandria ne suffit plus à les protéger.
Ils ont comme tout un chacun, un côté sombre en eux, dont ils ignorent pour certains encore l'existence ou refuse de se l'avouer. Difficile dans ces conditions de lui laisser les commandes par peur de se transformer en monstre.
Pourtant, ces derniers vont devoirs faire un choix, s'ils veulent survivre...

Dans ce second épisode, un nouveau problème s’abat sur les épaules de nos survivants, et pas exactement ce que nous attendions... Nous donnant la possibilité de découvrir un peu plus les personnages encore inconnu ou mystérieux à nos yeux.


ATTENTION ! La suite comporte des Spoilers, je vous conseilles donc de ne pas aller plus loin dans votre lecture... 

Revenons à présent sur quelques points importants et positifs de cet épisode :

1/ "L'avant" générique retrace les quelques événements précédents l'arrivé à Alexandria, de la jeune et mystérieuse jeune fille, qui attire tant l'attention de Carl depuis la saison précédente : Enid. Si je suis encore particulièrement intriguée par ce personnage, j'ai aussi su apprécier ce petit zoom sur elle et sur son errance après la disparition de ses parents, tués par des rôdeurs sous ses yeux.

2/ La fameuse apparition des Wolves !
Honnêtement, je ne m'attendais pas du tout à les voir faire surface aussi rapidement dans la saison et certainement pas de cette manière. Avec le piège refermé sur Daryl et Aaron dans le dernier épisode de la saison 5, je les imaginai "intelligents", "réfléchis" et pas du tout du genre à foncer dans le tas pour s'acharner sur des gens à coup de machette, comme de véritables bêtes sauvages...
Bon... d'accord, ils ont attendus que la moitié d'Alexandria soit à l'extérieur de la ville pour attaquer, mais cela n'enlève en rien à ma surprise... Si je me doutais bien qu'ils se trouvaient au sommet de la liste des psychopathes de la série, j'étais encore et vraiment très loin du compte...
Une surprise digne de ce qu'on peut-attendre de The Walking Dead ! J'espère juste que ça n'en ai pas encore fini avec eux...

3/ Carol... Notre chère Carol, légèrement "psychopathe" sur les bords depuis son entrée à Alexandria, a ENFIN laissé place à celle que nous aimons. La Carol qui parfois peut faire peur par son absence de sentiments, mais qui est la femme forte et courageuse qu'on adore lorsque les situations deviennent sensibles.

4/ Jessie prend enfin confiance en elle, en abattant cette femme à coups d'une paire de ciseaux.
Le Carl courageux et protecteur (de sa petite sœur en particulier) qui nous avait manqué depuis notre arrivé à Alexandria refait enfin surface.
Quant à Gabriel, le prête, il semble par bonheur ouvrir les yeux sur la véritable situation du monde... (Dieu merci !! Faites que ça dure !)


Mais je ne me peu décemment pas énumérer tous les bons côté de cet épisode, sans conclure sur notre personnage retrouvé récemment : Morgan !
Morgan... Je ne sais que dire à son sujet pour être honnête... Il est passé du père courageux que j'adorais lors du premier épisode de la saison 1, à l'homme détruit et sombrant dans folie de la troisième saison, pour finir aujourd'hui sur cette grande énigme qu'il est à lui tout seul... Comment ? Pourquoi ? ET surtout, comment est-ce possible ?
Je n'ai pour ma part et pour le moment, qu'une seule envie : lui secouer les puces pour qu'il ouvre enfin les yeux sur la situation. J'ai bien peur que son obstination à vouloir épargner les vivants et en particulier les "Wolves", finisse par nous coûter quelques vies avant qu'il ne prenne conscience de ses erreurs...

à suivre...

lundi 26 octobre 2015

28 semaines plus tard, de Juan Carlos Fresnadillo.

28 semaines plus tard

Réalisateur : Juan Carlos Fresnadillo.

Date sortie FR : Le 19 Septembre 2007 et déjà en dvd & blu-ray.

Genre : Science-fiction, Horreur & Thriller (Espagne & Grande-Bretagne)

Durée :  1h31.


Les Acteurs : Robert Carlyle, Rose Byrne, Harold Perrineau, Jeremy Renner, Catherine McCormack, Idris Elba, Mackintosh Muggleton, Imogen Poots...


Note : 4.5/5  




Synopsis : Interdit aux moins de 12 ans ! 


"Il y a six mois, un terrible virus a décimé l'Angleterre et a transformé presque toute la population en monstres sanguinaires. 
Les forces américaines d'occupation ayant déclaré que l'infection a été définitivement vaincue, la reconstruction du pays peut maintenant commencer. 
Don a survécu à ces atroces événements, mais il n'a pas réussi à sauver sa femme et la culpabilité le ronge. Lorsqu'il retrouve ses enfants, Andy et Tammy, qu'il n'avait pas revus depuis la catastrophe et qui reviennent à Londres avec la première vague de réfugiés, il leur apprend la mort de leur mère. Partagés entre la joie des retrouvailles et le chagrin, tous trois tentent de se reconstruire et de reprendre une vie normale dans la ville dirigée par l'armée américaine.
Pourtant, quelque part, un effroyable secret les attend. Tout n'est pas terminé..."


La Chronique :


Pourquoi ce film ? 
Il n'y a pas de raison particulière en faite, j'ai choisi dans une liste de film d'horreur, le premier qui me faisait envie et qui me disait vaguement quelque chose, voilà tout. Avec le recul, je crois que j'aurais peut-être dû commencer par son prédécesseur "28 jours plus tard", dont j'ignorais encore le lien...
Alors oui, j'ai commencé par la fin ! C'est plutôt populaire au cinéma, non ? Et honnêtement, ça ne m'a pas dérangé le moins du monde... Cependant, j'ai choisi de vous poster mes chroniques dans l'ordre de mon visionnage, parce tout comme avec Star Wars, je crois que mon ressenti n'aurait peut-être pas été le même si j'avais découvert ces films dans un tout autre ordre.


Ma véritable chronique commence donc ici :

Ce film nous plonge dans un premier temps, au milieu des méandres de l'apocalypse, là où l'épidémie fait rage et où la survie est le principal rêve de chacun. Mais après un saut dans le temps d'exactement 28 semaines, on constate par nous même que le monde a bien changé. L'apocalypse est à présent terminé, et ils leurs faut non seulement tout recommencer de zéro, mais également s'assurer que l'épidémie ne peu refaire surface. C'est donc dans un district des rues de Londres, rénové et protégé par les soldats américain, que nous débarquons pour la suite de l'histoire.
Seulement, alors que tout se déroulait pour le mieux, un petit incident va non seulement venir tout chambouler, mais déclencher un effet boule de neige irrémédiable. Les survivants n'auront alors plus qu'eux même pour survivre dans les rues de Londres... Et s'il y avait une solution à tout ça ? 

"28 semaines plus tard" est un film auquel on assiste à peu près à tout, sauf à ce qu'on avait en tête au départ. Les personnes que l'on pensait meurt, mais celles que l'on croyait "invincible" finissent également par mourir. C'est en d'autres termes, un film de zombies exactement comme on les aime finalement : pas de chichis, ni de personnages aux super-pouvoirs de Hulk, ce sont les zombies qui mènent la danse et les humains qui aggraves la chose par leur stupidité et lâcheté.
Et quand on commence à ce dire qu'au niveau horreur, on peut largement mieux faire... Certaines scènes nous rappelles, que du côté gore, ce film assure également ! Tout comme dans son parfait dosage entre suspense et action.


Ma conclusion ? 
Même si l'effet de surprise aura disparu, "28 semaines plus tard" est un film d'horreur que je re-regarderai un jour sans aucune hésitation, car il contient à peu près tout ce que je recherche dans un film de zombie... Il est donc, le film que je conseils vivement à tous les amateurs du genre ! 


Une suite ? 
La fin nous fait comprendre qu'une suite pourrait-être envisagée un jour, mais il n'y a pour le moment aucune information sérieuse à ce sujet. Si en 2012, "28 mois plus tard" avait été annulé, en janvier 2015, le scénariste Alex Garland a laissé entendre que le projet était revenu sur la table. C'est donc une affaire à suivre... Néanmoins, rassurez-vous, j'ai trouvé que cela ne gâchait en rien la fin de "28 semaines plus tard."



Bande-annonce :


CH:OS:EN - Saison 3


Créateur : Ben Ketai et Ryan Lewis.

Date sortie US : Avril 2014 sur Crackle.
Date sortie FR : Avril 2015 sur 13e rue. 

Genre : Drame & Thriller (Etats-Unis).

Durée :  : 20 minutes.

Nombre de saisons : 1 à 3 saisons.
Saison en cours : Saison 4 prochainement en production.

Acteurs : Chad Michael Murray, Caitlin Carmichael, Rose McGowan, Sarah Roemer, Brandon Routh...



Note : 3.5/5  


Synopsis : Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs !



"Du jour au lendemain, tout le monde peut être choisi et voir sa vie basculer. Si vous recevez une boîte à votre nom, laquelle renferme une arme et la photo de la personne que vous devez éliminer dans les trois jours à venir, vous êtes pris au piège. Il ne vous reste plus qu'à tuer... ou être tué !"

Chronique de CH:OS:EN Saison 1 : ICI !
Chronique de CH:OS:EN Saison 2 : ICI !



La Chronique : Spoilers sur la saison 1 & 2 !


On reprend sur la suite direct de la fin de deuxième saison : Jacob vient de tuer Laura et Ian sous les yeux de leur fille, Ellie, qu'il épargne malgré tout. Cet acte de faiblesse ou de cœur provoque irrévocablement l’exécution de son frère...

On retrouve donc un Jacob (Chad Michael Murray) dévasté, mais décidé à sauver à tout prix la jeune Ellie qui malgré la mort de ses parents, fait toujours partie du jeu. Mais on fait aussi la rencontre de Josie Acosta (Rose McGowan) qui contrairement aux précédents personnages principaux, fait déjà partie du "jeu"... Une mère de famille qui a déjà compris les règles et ce qu'elle pourrait perdre si elle refusait de jouer. Une mère prête à tout pour protéger ses enfants, y compris à jouer "à qui exécutera le plus de personnes sans devenir une victime à son tour"... Néanmoins, cela n'empêchera en rien qu'elle et ses enfants, Alex et Megan se retrouveront tout comme Jacob dans une bien sale posture. 

Là où la saison 1 nous faisait presque "calmement" découvrir CH:OS:EN, la saison 2 nous touchait un peu plus dans l'émotion par l'histoire de Jacob et son petit frère, et la saison 3 nous intrigue réellement. Et le plus, non négligeable de cette troisième saison, c'est que ces deux histoires en parallèles, cette course contre la montre, celle de Jacob avec Ellie, et de Josie avec ses enfants, permet de donner un rythme plus soutenu et bien plus agréable à la série, qui nous permet de nous submerger au cœur de ce jeu bien plus qu'aucun épisode auparavant.

Ma conclusion ?
Cette troisième saison reste sans aucun problème sur la même longueur d'onde que les précédentes, fidèle au style de la série, tout en ajoutant un rythme plus soutenu bien agréable et toujours un peu plus d'intrigue. De quoi nous couper le souffle !


vendredi 16 octobre 2015

The Walking Dead - Saison 6, épisode 1 : First Time Again.

Série Tv Coup de Coeur !
Cet article contient des spoilers sur les épisodes précédents !


Créateur : Frank Darabont et Robert Kirkman.

Date sortie US : Le 11 Octobre 2015 sur AMC (Audiences : 14.63 millions).
Date sortie FR : Le 12 Octobre 2015 sur OCS Choc.

Genre : Drame & Horreur (Etats-Unis)

Durée :  64 minutes.

Acteurs : Andrew Lincoln, Norman Reedus, Steven Yeun, Lauren Cohan, Chandler Riggs, Danai Gurira, Melissa McBride, Michael Cudlitz, Lennie James, Sonequa Martin-Green, Josh McDermitt, Christian Serratos, Alanna Masterson, Seth Gilliam, Alexandra Breckenridge, Ross Marquand, Austin Nichols, Tovah Feldshuh, Michael Traynor...


Note : 4/5  


Synopsis de la série : Déconseillé aux moins de 16 ans !


"Après un phénomène d'origine virale qui a subitement transformé la majeure partie de la population mondiale en « rôdeurs » ou morts-vivants, un groupe d'américains guidé par Rick Grimes, ancien shérif d'un comté de Géorgie, tente de survivre."



La Chronique :


Souvenez-vous... La saison 5 se terminait sur une scène bien particulière : Le "jugement" de Rick qui se transformait en un petit bain de sang, ET le retour de Morgan sur la toute dernière image. Ce dernier venait d'assister à une exécution des mains de Rick. 

Ce premier épisode, nous replonge donc en compagnie non pas de notre petit groupe de survivants, mais d'une communauté bien plus grande à présent : Alexandria ! Comme nous nous y attendions, Rick n'a évidemment pas été exclu de la ville, et ce petit massacre de fin de saison 5, lui a permit d'acquérir une confiance presque aveugle de la part de Deanna Monroe.
Cependant, si nous les retrouvons au même endroit que nous les avions laissé, ce n'est pas tout à fait la suite direct des événements qui nous font face. Cet épisode nous projette plusieurs jours après cette fameuse soirée, presque en plein rush finalement, et si nous, téléspectateurs, avons un peu de mal à comprendre la tournure des événements, nos personnages, eux, ont l'air bien décidés à résoudre un problème des plus urgents. Pour cela, ils n'ont besoin que d'une chose : un plan près établi, tout autant "parfait" que risqué ! Un plan qui prend racine dès les premières secondes de l'épisode et que suivent religieusement chacun des personnages, non sans une énorme pression sur leurs épaules.
Mais oui, comme je vous l'ai dis plus tôt, la scène dans laquelle nous atterrissons, n'est pas pour nous faciliter la tâche, car si nous comprenons à peu près leur but, il nous est difficile de répondre à beaucoup d'autres questions : Pourquoi ? Comment ? Où ? ... C'est donc là que rentre en jeu un procédé assez courant, mais très peu utilisé jusqu'à maintenant dans The Walking Dead : un épisode qui mélange le présent (et donc l’exécution du plan) avec des flash-back du passé (autrement dis des quelques jours séparant le retour de Morgan, avec l'action de ce premier épisode). C'est d'ailleurs bel et bien à travers ces derniers que l'épisode prend tout son sens, et que l'on comprend que toutes les tensions à Alexandria n'ont pas été enterrées avec Pete et Reg... et cela malgré la confiance aveugle de Deanna pour Rick.

- Si les flash-back en noir et blanc on apparemment eu tendance à agacer "pas mal" de téléspectateurs, pour ma part, j'ai adoré. C'est vrai qu'alterner couleur avec le noir et blanc a pu rendre ce dernier par moment très terne, mais pour ma part ça ne m'a posé aucun problème et j'ai trouvé ça très sympa. Je vis avec mon temps et ma technologie, et j'ai beaucoup de mal à me plonger dans un vieux film en noir et blanc, néanmoins, je trouve toujours que ce genre d'épisode apporte un certains charisme à la série. Sous réserve bien sûre, que ça ne se répète pas trop souvent ! -


Côté personnages, trois ont attirés suffisamment mon attention pour que je veuille vous en parler :

- Morgan (Comment ça, je suis trop prévisible ?) : On le voit constater scène après scène (passé & présent) et avec perplexité à quel point Rick n'est plus celui qu'il a connu... L'acceptera-t-il ou non ? C'est une question à laquelle répondra sans aucun doute cette sixième saison et je suis très curieuse de la connaître !
Mais ce n'est évidemment pas la seule : Son incroyable zen-attitude nous surprend à bien des égards... On se souvient particulièrement à quel point ce personnage avait sombré dans la folie durant sa courte apparition au cours de la troisième saison. Une réaction compréhensible après tout ce qu'il avait pu vivre, et si j'étais persuadée de la revoir un jour, honnêtement, je ne pensais pas le revoir "Maître Yoda"... Il semble être redevenu l'homme équilibré que l'on avait rencontré la toute première fois, celui qui avait sauvé Rick lors du tout premier épisode de la série, avec peut-être une chose supplémentaire : une confiance et une compassion incroyable pour l'espèce humaine. Et j'espère qu'on aura l'occasion à travers de nouveaux flash-back, de découvrir l’événement ou la personne qui l'aura transformé. Ma question maintenant ? N'aurait-il pas un peu trop de me*de devant les yeux...?

- Carol et son petit rôle de femme parfaite dont elle abuse un peu trop à mon goût, si vous voulez mon avis : La Carol de la saison 4 avait tendance à me choquer par ses actes sans cœur, mais je continuais à l'apprécier malgré tout, car pour la plupart du temps, je trouvais cela nécessaire. Lors de la deuxième partie de saison 5, à Alexandria, j'avoue également m'être amusée du rôle qu'elle prenait de redevenir celle qu'elle était avant l'apparition des zombies : une femme dévoué et sans défense. Mais là aussi, cela était nécessaire afin de pouvoir assurer en toute discrétion une porte de sortie à nos survivants. Cependant, dans cet épisode 1, de la saison 6, elle ressemble plus à une psychopathe sans cœur qui sourit tout le temps qu'à la Carol que j'apprécie, et je ne suis pas sûre d'aimer ça... C'est un point qui m'a en tout cas agacé !

- Quant à Rick... : Même si j'aime l'homme qu'il est devenu, et qu'il fini toujours par faire le bon choix, parfois le shérif au cœur d'or me manque aussi...


Ma conclusion ? 

Un premier épisode intéressant. Loin d'être aussi gore, terrifiant et bourré de tension, comme cela a pu l'être dans les saisons précédentes, mais sans aucun doute intriguant. En y réfléchissant, j'ai un peu eu l'impression que la série reprenait de nouvelles bases, qu'elle retournait au source en recréant l'ambiance et le rythme de la saison 1. Je ne saurais l'expliqué, mais c'est ce que moi j'ai ressenti, et je crois que c'est ce que les acteurs avaient aussi annoncé.
En tout cas, à mes yeux et pour le moment, ça me plaît ! Je crois que cela annonce quelque chose d’époustouflant pour la suite !

à suivre...

mercredi 14 octobre 2015

Fear The Walking Dead : Saison 1

Fear the walking Dead

Cet article ne comporte aucun spoilers !


Créateur : Robert Kirkman et Dave Erickson.
Date sortie US : Août 2015 sur AMC (7.61 millions - Audience moyenne)
Date sortie FR : Août 2015 sur Canal+ Séries (en vostfr) et iTunes Store (VF).
Genre : Horreur, Drame (Etats-Unis)
Durée :  : Environ 42 - 46 minutes.

Nombre de saisons : 1 saison.
Saison en cours : Saison 2 bientôt en production.

Acteurs : Cliff Curtis, Kim Dickens, Alycia Debnam-Carey, Frank Dillane, Elizabeth Rodriguez, Lorenzo James Henrie, Maestro Harrell, Mercedes Masohn, Rubén Blades, Shawn Hatosy...


Note : 3.5/5  


Synopsis : Déconseillé aux moins de 16 ans !

L'histoire se déroulera au tout début de l'épidémie et se passera dans la ville de Los Angeles et non à Atlanta.

"Madison est conseillère d’orientation dans un lycée de Los Angeles. Depuis la mort de son mari, elle élève seule ses deux enfants : Alicia, excellente élève qui découvre les premiers émois amoureux, et son grand frère Nick qui a quitté la fac et cumule les problèmes. Ils n’acceptent pas vraiment le nouveau compagnon de leur mère, Travis, professeur dans le même lycée et père divorcé d’un jeune adolescent. Autour de cette famille recomposée qui a du mal à recoller les morceaux, d’étranges comportements font leur apparition et une épidémie arrive."



La Chronique :

Alors que le premier épisode tant attendu de la saison 6 de The Walking Dead, à fait son grand retour sur nos écrans, la première saison de sa petite fille "Fear The Walking Dead" s'est achevé pour des millions de personnes la semaine dernière. Nous laissant avec 6 épisodes d'interrogations et un irrévocable petit goût de trop peu... 

Avant d'aller plus loin, je vous invite si l'envie vous en dit, à aller découvrir ou re-découvrir ma chronique de l'épisode 1 : Pilot, posté il y a un peu plus d'un mois. 

Fear the walking dead saison 1


Fear The Walking Dead a démarré son aventure avec deux choses importantes :

- Des avantages : Détenir des informations sur cette épidémie, que nous ne pourrions probablement jamais retrouver ailleurs. Mais aussi, cet épisode Pilot réalisé avec une grande maîtrise, qui ressemblait à une bombe sous tension prête à exploser.
- Des inconvénients : La popularité de The Walking Dead et mes attentes beaucoup trop élever pour cette si petite première saison (en particulier après l'épisode Pilot).

Malheureusement, les cinq autres épisodes de la saison n'étaient pas suffisamment constants et innovants pour combler mes attentes au sujet de cette série... Je ne dirais pas par là qu'elle est à jeter à la poubelle, non, car les épisodes sont malgré tout très sympa. C'est moi qui suis juste devenue beaucoup trop gourmande...
Je suis tombé dans le piège de vouloir tout tout de suite, comme avec The Walking Dead, en ne pouvant pas m'empêcher de les comparer et de vouloir toujours plus d'action et d'horreur. Alors forcément, à côté, Fear m'est apparue trop lisse et monotone pour que je me sente parfaitement comblé par le spectacle qu'elle m'offrait, et cela en particulier quand la tension du Pilot est retombée.
Il me manquait toujours cette petite étincelle, mais je crois que six épisodes étaient beaucoup trop court pour pouvoir me l'offrir... Cette première saison est une sorte de Prologue, pour ainsi y poser les base, mais je crois que le vrai spectacle commencera l'été prochain !

Fear The Walking Dead n'a rien à voir avec sa série d'origine, puisque c'est ELLE l'origine. Alors comment lui tenir rigueur de quelque chose qui manque, mais qui ne peu pas encore exister ? Comment critiquer cette série pour son manque d'action alors qu'elle doit tout recommencer, et raconter l'avant pour pouvoir s'enfoncer dans l'apocalypses en seulement 6 épisodes ?
TWD avait l'avantage de commencer au milieu de l'action, là où FTWD doit tout construire... C'est pour cette raison que j'ai décidé d'être patiente, car je pense que cette série à énormément de potentiel et qu'il lui faut juste du temps. 

Fear the walking dead saison 1


Après ses avantages et ses inconvénients, si nous faisions un petit tour du côté de ses qualités (+) et de ses défauts (~) ? :

+ Son retour aux origines : Pour regarder et comprendre Fear, inutile de connaître quoi que ce soit à The Walking Dead. Il n'y a pour le moment aucun lien entre les deux séries. (Je dis bien "pour le moment" car on ignore aujourd'hui jusqu'où cela ira) Chacune avance à son rythme et selon ses besoins, mais surtout, Fear a pour mission de nous apporter un grand nombre de réponses aux questions qui nous taraude depuis 5 ans.
On espère la voir un jour nous confier les origines de la maladie, mais avant tout, elle nous montrera comment le monde a pu sombrer aussi rapidement, et les réactions de chacun face à cette menace. Ce n'est pas une surprise : la population n'a pas besoin de l'aide des zombies pour aggraver sa situation. De ce côté là, elle assure sans aucun problème, mais Fear The Walking Dead aura la qualité de nous le montrer.


+ Sa crédibilité et son réalisme : Si une épidémie de zombie venait à surgir dans notre monde, c'est sans aucun doute à peu près de cette façon que les événements se dérouleraient ! 
Fear The Walking Dead nous plonge dans la vie d'une famille parfaitement normal de Los Angeles, devant faire face à leur propre problème comme l'intégralité de la population mondiale. Cependant, à l'abri des regards, se propage une épidémie des plus mortelle, qui reléguera très vite leurs plus gros soucis au rang de pipi de chat... Les personnes qui meurent, finissent irrévocablement par se réveiller en une bête avide de chair : un zombie !
Si les spectateurs habitués aux histoires de zombies, comprennent de suite et connaissent les marches à suivre, les personnages eux ont un peu plus de mal à y croire... Ce qui est parfaitement normal ! Vous y croiriez vous, si un zombie débarquait dans votre jardin pendant que vous preniez tranquillement le petit-déjeuner ?
Je crois moi, qu'une situation de la sorte s'affronte pour la plupart de la population, exactement comme les étapes du deuil : Le choc (le premier face à face), le déni ("impossible, ça n'existe qu'au cinéma!"), la colère - le marchandage ("je ne veux pas te tuer, réveil-toi!" avant de s'acharner sur lui), la tristesse (le désespoir envahi nos personnages), la résignation ("je ne peu de toute façon plus rien y faire"), l'acceptation ("je vis dans un monde de zombies!")  et la reconstruction ("le monde est merdique, mais je vais m'adapter et survivre!")... Même si nos personnages sont loin d'avoir tous traverser ses étapes, et que certaines peuvent être pour nous agaçante, la série à la qualité de ne pas se précipiter et de retranscrire les situations au plus proche de la réalité. Et c'était pour ma part, une de mes attentes non négociable !


+ L'épisode final à su corriger le tire : Malgré un scénario parfois un peu trop "mollasson", le final de la saison a eu le mérite de faire les choses bien comme il faut. Non pas en nous offrant le meilleur cliffhanger de tous les temps, mais en nous donnant surtout de quoi grignoter et d'avoir envie de découvrir la suite. Il nous offre de l'action, des walkers, du gore et de l'émotion. Que demander de plus ?
Cette fin annonce du changement et honnêtement, après seulement six épisodes pour un démarrage de série, je crois que cela aurait été difficile de faire mieux.... Comment finir la saison sur une scène d'action en béton, alors que la série commence à peine à se construire ?


~ Ses personnages : Je ne peu pas dire qu'il n'y a que du négatif sur l'ensemble des personnages, car il y a du bon comme du mauvais, Mais les personnages qui apparaissent le plus à l'écran, ne sont pas la plus grande qualité de la série...
1/ Travis était peut-être mon premier coup de cœur de la saison,  mais ma plus grande déception aussi... Il est le "sans violent" de la troupe, naïve, voir même idiot sur certains points. Cherchant toujours à résoudre les situations sans conflit, et SURTOUT sans se salir les mains, alors que parfois il ne reste plus qu'une chose à faire pour sauver sa peau ou ceux qu'on aime.
Et pourtant, lors du premier épisode, il m'apparaissait comme l'homme de la situation. Gentil, mais qui a les yeux ouvert sur la réalité du monde et qui serait prêt à faire les choses nécessaire. Comment a-t-il pu se transformer en une chiffe molle ? (désolée Travis <3) Et-il d'ailleurs toujours obliger se plier aux désirs de Madison ? Je croise les doigts, mais il me semble que les dernières minutes de la saison auront pour notre plaisir eu l'occasion de lui ouvrir les yeux. Résultat dans un peu moins d'un an !
2/ Madison quant à elle, a carrément sauté plusieurs étapes du deuil, pour passer directement à la résignation. Un bon point pour elle : son personnage est plus dur et solide que je ne le pensais. Mais elle est aussi et surtout, très forte pour tout reprocher aux autres, détourner les yeux et se montrer extrêmement sans cœur... Ce qui l'a rend à la fois courageuse et agaçante !
3/ Liza (ex-femme de Travis) et Ofelia (femme de Daniel) sont naïves, au point qu'on peu difficilement faire plus...
4/ Alicia (fille de Madison) et Chris (fils de Travis), savent parfaitement fourrer leurs nez partout, sans pour autant apporter grand chose à la série. Hormis se faire tuer peut-être ?

+ ~ Deux exceptions ! Deux personnages qui confirme la règle - Nick & Daniel : 
1/ Nick, n'est pas le personnage qui a le plus progresser dans la saison, j'ignore pourquoi, mais les scénariste ont fait le choix de le garder un peu plus en retrait... Pourtant, il n'en reste pas moins le personnage ayant les yeux les plus ouvert face à la situation. Il l'a comprend bien mieux que n'importe qui, et je pense (je l'espère!) qu'il pourrait d'ici peu, prendre très vite sa vie et la situation en main. On a besoin de lui et de sa touche particulière qu'il apporte à la série !
2/ Daniel Salazar entre dans la danse en cours de saison, se raccrochant à la famille de Madison et Travis, avec sa femme et sa fille Ofelia. Pour le moment, j'ignore si sa personnalité a du bon ou du mauvais, mais c'est un personnage doté de noirceur, entreprenant et qui n'a pas froid aux yeux.

le mois de l'horreurHalloweenLe mois de l'horreur


Ma conclusion ? Je pense que vous l'aurez compris, mon avis est mitigé sur cette première saison. Fear The Walking Dead n'a pas encore trouvé l'ingrédient magique pour gagner mon cœur, MAIS il ne m'a pas encore perdu non plus. Dans l'ensemble, elle obtient quand même beaucoup de bon point de ma part, et c'est ce que moi j'en retiens. N'hésitez donc pas à faire vos curieux et à découvrir cette série, qui n'a rien à voir avec The Walking Dead et que vous pourriez aimer peu importe votre avis sur la série mère.


lundi 12 octobre 2015

C'est lundi !

 Pour ce deuxième lundi du mois d'octobre,

je vous emmène dans les lieux les plus effrayants du monde... Lisez-bien, l'histoire de ces lieux donne des frissons... Mouahaha !


La municipalité Kabayan aux Philippines 

Là-bas, les hommes ont creusé un véritable réseau de caves souterraines dans lesquelles se trouvent des milliers de corps momifiés… Ces momies, dans des positions pour le moins bizarres, font partie de celles qui sont le mieux conservées au monde. En plus de votre courage, il faudra vous armer d’une bonne boussole pour ne pas vous perdre parmi ces milliers de corps tant les caves sont nombreuses.



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L'Île des poupées au Mexique

La légende dit qu’une petite fille s’est noyée dans un canal qui entoure une petite île inhabitée au Mexique. Quelques jours après que le corps ait été trouvé, des poupées ont commencé à flotter jusqu’à l’île. Personne n’est certain à 100% de la provenance de ces poupées. Au jour d’aujourd’hui, elles sont toutes attachées à des arbres et l’île a hérité du surnom « l’île des poupées ».


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Le Trou de l’enfer au Turkménistan
Eh oui, l’enfer existe vraiment… Et la porte, ou plutôt le trou, pour y accéder se trouve au Turkménistan. Il a été créé par des scientifiques soviétiques… Lorsqu’ils ont découvert que du gaz naturel se dégageait de cette fosse, ils ont volontairement commencé à y mettre le feu pour le brûler. Cela fait désormais 40 ans que ce trou brûle en permanence… Plus étrange encore, des centaines d’araignées sont tous les jours attirées par cette entrée maléfique.

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Le délirant asile psychiatrique désaffecté de Sussex

L’hôpital psychiatrique désaffecté Hellingly est situé à l’est de Sussex, en Angleterre. Il ressemble comme deux gouttes d’eau à ceux que l’on peut voir dans les films d’horreur. Ouvert en 1903, il a lobotomisé et électrocuté des patients atteints de maladies mentales durant 90 ans jusqu’à être totalement fermé et abandonné en 1994. L’ambiance qui y règne aujourd’hui n’est pas sans nous rappeler l’asile de la saison 2 de American Horror Story… Espérons qu’il ne soit pas hanté de la même façon.



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Les catacombes de Paris
Lorsque l’on pense à Paris, on imagine dans un premier temps la Tour Eiffel, les milliers de lumières qui scintillent et des couples amoureux. Pourtant, sous notre belle capitale se cache un réseau de tunnel absolument incroyable que l’on appelle les « catacombes ». Celles-ci sont remplies de millions d’ossements humains… Lorsque les cimetières commençaient à être remplis, la ville de Paris se débarrassaient tout simplement des corps en les entreposant sous le sol. Ainsi, selon les dernières estimations, ce seraient plus d’un millions de corps qui reposeraient sous les pieds des parisiens.

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Retrouvez encore plus de photos et de lieux effrayants juste ICI

Bonne et terrifiante semaine à tous !!

dimanche 11 octobre 2015

Mamá, de Andrés Muschietti

Réalisateur : Andrés Muschietti

Date sortie FR : 15 mai 2013

Genre : Epouvante, Horreur (Espagnol, Canadien)

Durée :  1h40.

Les Acteurs : Jessica Chastain, Nikolaj Coster-Waldau, Megan Charpentier, Isabelle Nelisse, Daniel Kash, Javier Botet, Jane Moffat, Julia Chantrey, David Fox,...


Note : 3.5/5

Synopsis : Interdit au moins de 12 ans !

"Il y a cinq ans, deux sœurs, Victoria et Lily, ont mystérieusement disparu, le jour où leurs parents ont été tués. Depuis, leur oncle Lucas et sa petite amie Annabel les recherchent désespérément. Tandis que les petites filles sont retrouvées dans une cabane délabrée et partent habiter chez Lucas, Annabel tente de leur réapprendre à mener une vie normale. Mais elle est de plus en plus convaincue que les deux sœurs sont suivies par une présence maléfique..."

La Chronique :
Il faut avant tout savoir que ce film a été produit par Guillermo Del Toro. Donc par avance, on peut être certain d'avoir quelque chose de notablement effrayant ou bizarre ! Rien que la bande annonce, je trouve personnellement qu'elle déchire ! On sent que notre coeur va en avoir pour son rythme cardiaque.

L'histoire parle de deux enfants abandonnées qui grandissent seules au milieu d'animaux sauvages, et qui sont finalement retrouvées après y avoir vécu pendant trois ans. Elles se retrouvent alors adoptées par leur oncle afin de retrouver une vie normale. Mais on se rend très vite compte que dans cette forêt, elles n'étaient pas toutes seules. Une présence a veillé sur elles. Et ce fantôme les a suivis chez leur oncle, et n'a pas l'air d’apprécier leur retour à la vie normale.

Ce qui est le plus effrayant ici, ce sont les enfants. Elles nous regardent à travers leur longs cheveux qui tombent sur leur visage, avec cette éclair sauvage et dangereux dans le regard. Elles ne parlent presque pas, et quand elles le font, c'est pour parler au mur. Leur démarche est animale, elles rampent à quatre pattes sur les murs. On voit que la plus petite des deux est la plus touchée, la plus encrée dans cet étrange mode de vie. Et qu'elle n'a aucune envie de changer. 
Bref, tout cela aurait très bien pu fonctionner, même sans le monstre qui les suit. Mais bon... Il y a donc une sorte de fantôme qui ne semble pas méchant pour les petites, mais bien pour les adultes qui tentent de les civiliser.

Tout fonctionne plus ou moins bien, on sait la plupart du temps quand on va sursauter mais ça ne nous empêche pas d'avoir peur ! Le petit point étrange, c'est la partie "fantastique" à la fin du film qui donne une touche émouvante et humaine au fantôme. Sauf que ce côté nian nian gâche un peu la fin et nous fait tomber dans le mélodrame.

Sinon, les acteurs jouent réellement bien, les petites filles sont incroyablement flippantes ! Les décors, les effets spéciaux, les jeux de lumières, bref on sent qu'il y a de la maîtrise. La gestion de la musique est aussi classique.

En bref, c'est un film potable, qui nous file une bonne petite frousse, mais qui reste très classique et ne se démarque pas vraiment des autres films d'épouvante.




Bande-annonce :


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vendredi 2 octobre 2015

Slammed, Tome 1 : Indécent, de Colleen Hoover

Auteur : Colleen Hoover.

Date sortie FR : 20/08/2014 aux éditions J'ai lu - 13€90.


Genre : Romance contemporaine.


Synopsis :


Pour surmonter le brusque décès de son père, Layken, âgée de 18 ans, part s'installer, avec sa mère et son frère, dans le Michigan. Sa famille la considère comme un roc, mais en son for intérieur, elle est désespérée. Bientôt, une rencontre va tout changer : celle de Will, son voisin passionnée de poésie, un être lumineux, patient et protecteur, qui partage beaucoup d'intérêts communs avec Lake, peut-être même trop...

Après un premier rendez-vous exceptionnel, le quotidien reprend ses droits et amène avec lui un obstacle infranchissable. Les circonstances auront-elles raison de leur attirance hors du commun?



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La Chronique d'Amel :

Note : 


J'avais choisi ce livre en pensant simplement passé un petit moment sympa... Mais j'étais bien loin du compte! 

Au commencement de l'histoire, tout se passe trop vite à mon goût, je me dis: "ouais, c'est bien ce que je pensais, c'est une romance qui a l'air sympa mais un peu trop banale".
J'avoue avoir été un peu déçue car j'espère toujours découvrir un gros coup de coeur chaque fois que je me lance dans un livre. 

Mais je me suis encore bien trompé... 

Au fur et à mesure des lignes je me suis retrouvé totalement accro et j'ai bien vite oublié le démarrage trop rapide. Et quand malheureusement, je l'ai eu fini, ce fut très difficile de le lâcher, j'en voulais encore encore et encore...
Le duo principal, Will et Lake, m'a totalement transporté au sein de leur histoire. A leur côté j'ai découvert des personnages secondaires très agréable, avec une mention particulière à Kel et Caulder qui m'ont fait craquer (et dont je ne vous dévoilerai pas leurs identités pour vous laisser les découvrir).
Indécent, n'est pas simplement une très belle romance, c'est aussi des drames, des choix difficiles, des remises en question permanente, des responsabilités, de la poésie... mais n'oublions pas l'amour, beaucoup d'amour. Ce livre m'a vraiment chamboulé, je pensé être passé par toutes les émotions possible au cours de ma lecture. J'ai souris, j'ai ris, j'ai éclaté de rire, j'ai été captivé, je me suis énervé, j'ai été triste, j'ai pleuré... J'aimerais beaucoup pouvoir le redécouvrir pour la première fois....

Mes petits bémols sur cette lecture seront surtout un démarrage trop rapide et un livre trop court et qui se lit trop rapidement. 
Oui je sais c'est toujours ce qu'on dis, mais là non, j'avoue que j'aurais aimé en avoir plus par moment, certains passage sont un peu trop vite écourté à mon goût  et j'aurais également adoré une fin bien plus étoffée. Mais malgré cela, je trouve ce livre absolument magnifique
Je me vous en dirais pas plus afin de ne pas en dévoiler de trop sur l'histoire. A part peut-être, pourquoi avoir donné un titre français comme "Indécent" ? là, perso, je ne comprends pas... quelqu'un saura peut-être capable de me l'expliquer.


Je n'ai qu'une chose à ajouter, vivement la suite, alors j'espère qu'elle arrivera très vite chez nous.





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La Chronique d'Isa :

Note : 5/5 


Colleen Hoover est un auteur qui fait énormément parler d'elle sur la blogosphère, alors comment aurais-je pu ne pas tenter l'expérience à mon tour ? 

Indécent, le premier tome de la série "Slammed" de Collen Hover, nous permet de faire la connaissance de Layken, une jeune lycéenne qui vient de perdre quelques-mois plus tôt son père et qui se retrouve à déménager loin du Texas avec sa mère et son petit frère. Là-bas, elle fait la rencontre de Will, qui lui permet très vite de pouvoir à nouveau espérer et revivre après le décès brutal de son père... Mais malheureusement, Layken n'est pas au bout de ses peines... 

Bien que la couverture et le titre de ce livre ont tendance à étonner tous les lecteurs, ils n'enlèvent en rien la qualité de cette lecture. Je me suis plongée dans Indécent m'attendant à une lecture rapide et une romance légère, dans toute sa simplicité. Mais pour le coup, je me suis rudement trompé et ce fut une très agréable surprise ! 

Si le début m'a inquiété au sujet de la personnalité de Layken, on fini par découvrir une jeune fille qui a encore des choses à comprendre de la vie, mais qui est loin de la petite chose fragile et égoïste que je redoutais. Elle ne sait pas toujours comment réagir, mais fini à chaque fois par faire le bon choix, tant qu'on lui en laisse la possibilité. A l'inverse, Will est un jeune homme qui a du grandir trop vite et prendre la place du père de famille, laissant ses désirs tout en bas de l'échelle. 

Si le démarrage de l'histoire m'a inquiété par sa rapidité, m'attendant à de très long chapitres pour ne rien dire, il n'en fut rien du tout, puisque Indécent ne se contente pas de nous raconter une simple histoire d'amour d'une lycéenne paumé dans la vie, mais de tellement plus qu'il est difficile de trouver les mots juste pour le décrire. Indécent nous transporte dans un tourbillon d'émotion, laissant même parfois de côté cette histoire d'amour, pour des liens familiaux encore plus fort et des obligations pour lesquels on pourrait sacrifier l'amour de sa vie. Tout en nous faisant à côté découvrir une poésie trop peu connue et tellement belle, le slam.

Bref, cette histoire nous envoûte littéralement et quand les derniers mots de la toute dernière page arrivent sous nos yeux, on constate que 283 pages, c'est bien trop peu pour un si beau livre. Indécent de Colleen Hoover est une histoire fluide et rapide, mais finalement beaucoup trop rapide, j'aurais souhaité un chouia plus de profondeur, pour ainsi découvrir plus de détails et pouvoir me plonger un peu plus dans l'histoire personnelle de chacun, et en particulier celle de Will.


Ma conclusion ?
Indécent est comme un coussin tout doux et tout moue qui a le don de nous faire rire et frissonner, tout autant que pleurer, et la sortie en est extrêmement difficile ! Premier essai avec cet auteur tant apprécier et premier essai très satisfaisant. Une très belle leçon de vie ! J'ai hâte de pouvoir me plonger dans "Incandescent", le second tome de cette série, qui j'espère saura développer un peu plus en détail le passé et le caractère de Will, tout en conservant l'intérêt  qu'à le lecteur pour ce premier tome.





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Extraits :
"Repousse les limites, elles sont faites pour cela..."

"Pose-toi des questions sur tout. Ton amour, ta religion, ta passion. Si tu n'as pas de questions, tu ne trouveras jamais de réponses."

"- Si j'étais toi, je ne ferais pas ça."

"Ce n'est pas la mort qui t'a frappée, Layken. C'est la vie. La vie est comme ça. Elle n'est pas facile. Elle est semée d'embûches. Tout le monde te le dira."