samedi 27 juin 2015

Le Septième fils, de Sergey Bodrov.


Le Septième fils, de Sergey Bodrov.

Réalisateur : Sergey Bodrov.

Date sortie FR : Le 17 Décembre 2014 et déjà en blu-ray et dvd.

Genre : Fantastique & Aventure (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Canada, Chine)

Durée :  1h42..


Les Acteurs :  Jeff Bridges, Ben Barnes, Julianne Moore, Alicia Vikander, Kit Harington...


Note : 3/5Note : 3/5  



Synopsis : 


"Une époque enchantée, où les légendes et la magie ne font qu'un…L’unique guerrier survivant d'un ordre mystique  part en quête d'un héros prophétique doté d’incroyables pouvoirs, désigné par la légende comme étant le dernier des Sept Fils.
Le jeune héros malgré lui, arraché à la vie tranquille de fermier qu'il menait jusqu'à présent, va tout quitter pour suivre ce nouveau mentor rompu au combat. Ensemble ils tenteront de terrasser une reine d’autant plus maléfique qu’elle a levé contre le royaume une armée d'assassins redoutables aux pouvoirs surnaturels."


La Chronique :


Une oeuvre qui était à priori très attendu en 2014 et qui pourtant, n'a étonnement pas tant séduit que ça les spectateurs (2.1/5 chez allociné).  Je crois que la comparaison avec la saga livresque, L'apprenti épouvanteur de Joseph Delaney, n'est malheureusement pour ce film pas passé à l'as...
En ce qui me concerne et pour cette chronique, vous aurez le droit à mon ressenti au sujet de cette histoire tout simplement comme je l'ai découverte pour la première fois, c'est à dire dans cette adaptation cinématographique ! 

Je vais donc peut-être en surprendre plus d'un, mais dans l'ensemble, j'ai plutôt assez apprécié ce film. Il n'est sans doute pas parfait et encore moins un coup de cœur, il reste très basique au niveau des effets spéciaux, des décors et des costumes, et dans l'intrigue également, mais il a au moins le mérite d'avoir une histoire assez sympathique, qui ne m'a pas laisser m'ennuyer. A l'instar d'Hansel et Gretel (le film) ou de Van Helsing, on suit à peu de chose prêt un schéma déjà connu, basé sur un monde où les êtres surnaturels existent et ou un héro est né pour les détruire. Très basique, mais je suis toujours friande de ce genre de film quand ils ne font pas d'erreur, ce qui est le cas avec "Le Septième fils" aujourd'hui.

Ici, c'est Tom, que Maître Grégory va trouver après la mort de son dernier apprenti pour lui apprendre à devenir un épouvanteur tout comme lui. J'aimais le principe de trouver quelqu'un d'aussi rare pour faire ce "métier", le septième fils d'un septième fils, ça ne doit pas courir les rues, surtout quand les épouvanteurs sont en voix de disparition, là où les êtres surnaturels se rassemblent pour détruire ! Tom n'est pas un personnage exceptionnel, mais pas détestable non plus. J'aurais tant aimé voir Kit Harington (Game of Thrones) plus longtemps et à sa place, mais cet acteur fait malgré tout l'affaire !
Par contre, il ne fait aucun doute, que le charisme du film et ce qui m'a finalement le plus convaincu et plu, c'est tout simplement Jeff Bridges dans le rôle de Grégory, le maître épouvanteur de Tom. Drôle, sûre de lui, sans coeur en apparence et qui finalement est bien meilleur qu'il ne veut le laisser paraître. C'est lui qui porte le film de tout son long, lui qui m'a permis d'apprécier "Le Septième fils" et honnêtement, j'aurais très bien pu me contenter d'un scénario où c'était lui le héro !

En conclusion ? Si la bande-annonce ci dessous vous intrigue un temps soit peu, n'hésitez pas à donner sa chance à ce film ! Il pourrait vous plaire plus que vous ne l'imaginez. ;)

Bande-annonce :


mardi 23 juin 2015

Quelque part avant l'enfer, de Niko Tackian.

Quelque part avant l'enfer, de Niko Tackian.

Auteur : Niko Tackian.

Date sortie FR : Le 22 Janvier 2015, chez Scrineo - 20€.


Genre : Thriller.


Note : 4/5

Note : 4/5  

Synopsis :



"Anna R. est une survivante. L'espace d'une seconde, lorsqu'une tonne d'acier a fracassé l'habitacle de sa voiture, elle a vécu une expérience de mort imminente. De retour parmi les vivants, Anna n'aura de cesse d'essayer de comprendre ce qui lui est arrivé. Qui était cet homme baigné de lumière noire qui la menaçait jusqu'aux portes de la mort ? Pourquoi n'a-t-elle pas, comme les autres « expérienceurs », la conviction de pouvoir vivre une vie meilleure ?
Parfois, il faut peut-être mieux ne pas revenir..."


La Chronique :


Aux premiers abords, "Quelque part avant l'enfer" de Nicolas Tackian a tout pour séduire son publique, une très belle apparence qui vous donne envie de plonger en plein cœur de l'hiver avec une tasse de chocolat chaud à la main, et une intrigue inédite qui a su attiser ma curiosité. La couverture fut d'ailleurs l'argument principal qui m'a poussé à choisir ce livre, et je dois reconnaître que pour un premier roman, l'auteur a su me surprendre agréablement sur bien des choses. 

On retrouve donc Anna, victime d'un accident de voiture qui subit à nos côtés une expérience de mort imminente (EMI) particulière, sombre et qui attise autant notre curiosité que celle de la jeune femme, épouse et mère d'un petit garçon de 9 ans. A première vue d'ailleurs, sa vie avant l'accident n'a rien de très passionnante et pourtant, elle va vite devenir le centre d'une tempête infernale. Mais je n'en dis pas plus sur l'histoire, l'auteur a souhaité rester mystérieux dans son synopsis, et c'est ce qui rend la découverte de l'histoire d'Anna et des autres personnages encore meilleure ! 

Du côté de l'intrigue, le sujet abordant l'expérience de mort imminente (EMI) m'inquiétais un peu... Je craignais de me retrouver projetée dans une histoire complexe, étrange et assez déprimante.
Fort heureusement, ce ne fut pas du tout le cas ! L'auteur traite le sujet avec une telle fluidité, qu'on ne reste pas bloqué sur l'explication "scientifique" de cette EMI. En somme, il laisse à chacun des lecteurs une porte ouverte à ses propres suppositions : Qui a-t-il après la mort ? Cette expérience a-t-elle une explication scientifique ? Psychologique ? Ou surnaturelle ?
Nicolas Tackian se contente de nous donner juste ce qu'il faut pour nous intriguer, sans trop nous en révéler et sans nous perdre en cours de route, nous poussant méthodiquement et astucieusement à la réflexion, et aux questions qui en découlent.

Je dois pourtant et malheureusement reconnaître, que je n'ai pas adhéré à toutes les pages de ce livre... Les premiers chapitres ont de suite su attiser ma curiosité, enchaînant rencontres, rebondissements et intrigues. Le sujet était parfaitement maîtrisé, alternant de temps à autre avec le point de vue de différents personnages tous très intéressants, ce qui m'allait très bien, puisque chacun des nouveaux chapitres m'apportaient de nouvelles choses à grignoter... Seulement, au bout d'un moment, aux environs des deux cents pages, j'ai ressenti un essoufflement de ce côté là. J'avais l'impression que l'auteur se répétait et nous racontait en cinquante page, ce que nous aurions pu connaître en dix ! Voilà donc précisément ce qui pour moi est le plus gros défaut de ce livre...
Par chance, cela ne s'est pas éternisé et honnêtement, le dénouement de cette oeuvre est tellement surprenant et génial qu'il m'est impossible de lui en tenir rigueur... Les derniers chapitres sont emplit de surprises !


Ma conclusion ? "Quelque part avant l'enfer" de Niko Tackian signe un quasi sans faute. Fluide et simple, il sera abordable pour tout ceux qui recherche un bon thriller intriguant, tout en désirant éviter la migraine. Les personnages sont intéressants et attachants, l'histoire est parfaitement bien construite et cohérente, en somme, tous les ingrédients pour constituer un super premier roman ! Je reviendrais vers cet auteur avec grand plaisir, s'il nous faisait l'honneur de nous en faire partager un second.


J'en profite également pour remercier Babelio (Masse critique) et les éditions Scrineo pour m'avoir offert la possibilité de découvrir cette très belle oeuvre, ainsi que pour leur confiance.

Extraits :


"Casquette n'avait pas peur, il était planté droit face au messager qui devait lui délivrer un secret que Dieu seul connaissait. La créature se déplaça avec la grâce et l'agilité d'un fauve et vint à son oreille lui chuchoter sa mission : Tue pour moi."

"L'au-delà nous renvoie à la physique quantique vous savez. "Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito", disait Einstein !"

vendredi 19 juin 2015

Hercule, de Brett Ratner.

Hercule, de Brett Ratner - 2014 - Dawyne Johnson

Réalisateur : Brett Ratner.

Date sortie FR : Le 27 Août 2014 au cinéma et déjà en Dvd, Blu-Ray.

Genre : Action, Fantastique, Péplum (Etats-Unis)

Durée :  1h38.


Les Acteurs :  Dwayne Johnson, Rufus Sewell, Aksel Hennie, Ingrid Bolso Berdal, Ian McShane, Joseph Fiennes, John Hurt, Irina Shayk...

Note : 2.5/5


Note :
 2.5/5  



Synopsis : Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs 


"Mi-homme mi-légende, Hercule prend la tête d’un groupe de mercenaires pour mettre un terme à la sanglante guerre civile qui sévit au royaume de Thrace et replacer le roi légitime sur le trône. Âme tourmentée depuis la naissance, Hercule a la force d’un dieu mais ressent aussi les peines et les souffrances d’un mortel.
Sa puissance légendaire sera mise à l’épreuve par des forces obscures."


La Chronique :


Ce film ne m'a pas plu tant que ça.., mais, il ne m'a pas déçu non plus ! Un juste milieu finalement qui ne placera pas ce "Hercule" dans les mémoires, mais qui a eu le mérite de m'intriguer juste ce qu'il fallait pour que je ne regrette pas le temps que je lui ai consacré. 

En faite, je n'ai jamais été très attirer par Hercule et sa légende, même l'adaptation Disney n'est qu'un très vague et très très lointain souvenir enfouit sous une tonne de briques dans ma mémoire. Je connais bien sûre de nom ce demi-dieu, fils de Zeus et l'évocation de ses douze travaux me parlent forcément, mais cela s'arrête à peu près là... Du coup, je me sentais un peu ignorante sur le sujet en commençant cette adaptation cinématographique et un peu perdue aussi. 
Et honnêtement, j'ai apprécié cette petite piqûre de rappel au sujet de cette légende connue de tous, mais aussi déçue de constater qu'il ne s'agit dans ce film également que d'une légende et non de fait réel, créé en partie et exagéré par Hercule et ses compagnons pour effrayer leurs adversaires. 

Les scènes de batailles, la mise en scène et les décors sont plutôt sympa dans l'ensemble, nourrissant à nouveau la légende du héro comme on se l'imagine. Mais d'un autre côté, je n'ai pas été si convaincue que ça par Dwayne Johnson dans ce rôle... Oui, voyez-vous, cet acteur cartonne dans les films plus "contemporains", avec des armes à feu en main et en tant que soldat, dans ces cas là je l'adore, mais j'accroche moyennement lorsqu'il s'attaque à la mythologie avec un gourdin dans les bras et une peau de lion sur la tête... 

En ce qui concerne le scénario, la fin est aussi addictive que le début ne me laissait perplexe. Là où j'avais envie que le film se termine vite, les dernières scènes auraient pu à mon goût durer encore un peu plus longtemps... Répondre à plus de question aussi... Etre plus surprenante, épatante, terrifiante et émouvante, mais là j'en demande peut-être trop... 

En conclusion, Hercule de Brett Ratner a su limiter la casse par rapport à sa première partie de film et l'acteur que je qualifierais d'inadapté (Désolée Dwayne <3). Il se laisse regarder tranquillement, sans nous endormir et nous fait finalement passer un bon moment avec lui.


Bande-annonce :


jeudi 18 juin 2015

Les Vampires de Chicago - Tome 7 : Permis de mordre, de Chloe Neill

Les Vampires de Chicago - Tome 7 : Permis de mordre, de Chloe Neill

Auteur : Chloe Neill.

Date sortie FR : Le 31 Octobre 2013, 8€20 chez Milady. 


Genre : Bit-lit.


Note : 5/5

Note : 5/5  



Synopsis :


"Deux solitaires ont disparus sans laisser de traces. Moi, Merit, chargée de la protection de ma Maison, je n'en suis pas à ma première enquête. Cependant celle-ci pourrait bien s'avérer la plus dangereuse. Quelqu'un s'en prend aux vampires de Chicago, et n'importe qui pourrait être le prochain sur sa liste. Avec l'aide de mon Maître, Ethan Sullivan, c'est à une véritable course contre la montre que je vais devoir me livrer. Mais confrontée à d'anciens démons et à des alliances secrètes, je vais devoir admettre que mon ennemi est bien plus puissant que tout ce que j'ai pu imaginer."

La Chronique :


Sans surprise, ce septième volet n'a pas à pâlir devant ses prédécesseurs. Toujours parfaitement équilibré entre l'humour, les intrigues, la passion et les disputes de Mérit et Ethan, sans même nous laisser le temps de nous ennuyer. 

Mérit continue sans grand étonnement à avoir ce "sale" caractère adorable qu'on lui envie et qui nous plait tant chez elle, grande amoureuse de nourriture, pleine de spontanéité et de réparti. C'est toujours avec plaisir d'assister à ses disputes et réconciliations avec Ethan, même si nos nerfs ne sont jamais épargnés dans l'histoire. Parce que oui, voyez-vous, il y a des choses qui ne changeront jamais, comme le fait que Mérit soit incapable d'écouter ou de se retenir de défier Ethan, et honnêtement, moi j'adore ça ! 

Du côté de l'intrigue, je n'ai rien à lui reprocher à ce septième tome. La maison Cadogan doit affronter de nouvelles épreuves, et le fait que ses vampires quittent le Présidium pour devenir d'une certaine façon des solitaires n'est pas la seule crainte qu'ils auront. De ce côté là, Chloe Neill arrive toujours à nous surprendre et nous passionner avec sa jolie plume. Elle y intègre aussi d'autres créatures surnaturels, tel que les métamorphes, les sorciers, les nymphes, etc... que l'on connait déjà des tomes précédents, mais que c'est toujours un grand plaisir de les y retrouver et de les découvrir. Et honnêtement, après autant de livre pour cette saga, je trouve vraiment épatant de constater que rien ne s'essouffle. 


Les Vampires de Chicago est à ce jour la seule saga qui a réussi à me garder attentive pendant sept tomes. Pour les autres, soit je les abandonnais bien avant par manque de plaisir, soit je n'y suis pas encore arrivée, et honnêtement, c'est tout à son honneur ! Cette série de Chloe Neill est fabuleuse et totalement addictives ! N'hésitez pas une seule seconde à vous y plonger !


Extraits :


"- Non, pas du tout, répéta-t-il en me gratifiant d'une tape amicale dans le dos. J'adore te voir rougir. C'est tellement humain. Des rappels comme ceux-là te permettent de garder les pieds sur terre. 
- Elle a parfaitement les pieds sur terre, affirma Ethan en nous rejoignant sur le seuil. Sauf quand je la fais tomber, c'est-à-dire à chaque entraînement."

"- Tu te considères comme son "partenaire", rétorqua Ethan. 
- Dans la GR. Tu es son partenaire amoureux. 
- Exactement. Tu seras capable de t'en souvenir ?" 

" - ... Je suis assez stressée, et, d'habitude, mon grand-père m'offre des Oreos. Un bon Oreo de temps à autre, ça ne fait pas de mal."

"- Il y a une puissante alchimie entre Ethan et toi, mais vous dégagez aussi énormément de magie. Quand tout va bien, c'est à dire quand vous le faites régulièrement, et ne me regarde pas comme ça, une atmosphère agréable et joyeuse règne dans la Maison. Quand vous êtes énervés, un gros nuages noir nous arrose d'ondes négatives qui nous mettent le moral à zéro. 
- Je crois que tu exagères un peu. 
Elle secoua la tête, sûre d'elle. 
- Tu dis ça parce que tu ne le sens pas. Tu baignes déjà dans l'angoisse existentielle. Le problème, c'est que tu nous éclabousses; (Elle fit semblant de frissonner.) On croirait nager dans le torrent émotionnel d'une crise d'ado.
- Et tu penses vraiment que la cérémonie du PG et le risque de perdre la Maison n'ont rien à vois là-dedans ?
- Seulement à hauteur de trente-cinq ou quarante pour cent, répondit Luc. Tout le reste, c'est vous."




mardi 16 juin 2015

Half Bad - Tome 1 : Traque Blanche, de Sally Green.

Livre : Half Bad - Tome 1 : Traque Blanche, de Sally Green.

Auteur : Sally Green.

Date sortie FR : 24/09/2014, aux éditions Milan, à 16€90.


Genre : Fantastique, Young Adult, Magie.


Note : 1.5/5

Note : 1.5/5  

Synopsis :



"Dans l’Angleterre d’aujourd'hui, deux clans de sorciers vivent en secret au côté des humains : les adeptes de la magie blanche et les sorciers noirs. Mais la naissance de Nathan vient bousculer l’équilibre des forces car il est à la fois un sorcier blanc et un sorcier noir. Son père est un des plus puissants et cruels sorciers du monde. Sa mère, adepte de la magie blanche, est morte. A 16 ans, Nathan va recevoir ses pouvoirs comme tous les sorciers. Mais il n’est pas comme tous les sorciers… Son clan va décider de l’enfermer : Nathan est piégé dans une cage, battu et menotté. Les frontières entre le bien et le mal n’ont jamais été aussi floues et menacées."


La Chronique :


Si Half Bad à a première vue tout pour plaire, une couverture plaisante qui attire l’œil et une intrigue qui vous donne envie de l'ouvrir, j'estime que le phénomène autour de cette nouvelle saga annoncé comme le successeur d'Harry Potter n'est pas vraiment mérité... Une comparaison donc assez exagéré, puisque l'univers de ce jeune Nathan qui hormis la magie séparé par le bien et le mal, ne m'a pas fait penser une seule seconde à Harry. J'annonce donc avec regret, que ce tome est ma première déception de 2015... Dommage, l'année avait tellement bien commencé... 

Tout d'abord, le synopsis est un peu trompeur, car sur la première partie du livre, ce n'est pas Nathan âgé de 16 ans en plein milieu d'une traque humaine que l'on découvre, mais un petit garçon que l'on voit grandir et subir sa malheureuse vie au fil des chapitres. Il est ensevelit de ce que je qualifierais de malédiction... Sa mère s'est suicidé et depuis sa naissance, il se retrouve coincé entre le monde des magiciens blancs et noirs, sans pour autant qu'il ne sache à quel côté il sera vouer et sans même avoir le droit d'être "gris"... Détesté par tout le monde et aimé par si peu de personne qu'on pourrait sans problème les compter sur les doigts d'une main..., il n'est pas seulement haïs, ni mis à l'écart des autres, mais battu et maltraité dès que l'occasion se présente, et honnêtement, c'est un point que je n'ai vraiment pas apprécié dans ce livre... 
Voir son malheur est une chose, si on reste dans la comparaison d'Harry Potter, il n'était pas tellement heureux à ses débuts (le placard sous l'escalier, les vieux vêtements et son rôle de serviteur chez son oncle), mais ici, avec Nathan, c'est de l'acharnement ! Trop à mon goût ! 

Quant à son personnage, je ne l'ai pas trouvé suffisamment charismatique ou intéressant pour que toutes ses épreuves ne m'emballent plus que ça... On fait la connaissance de ce petit garçon adorable, qui ne comprend pas très bien le monde et finalement, même à 16 ou 17 ans, on s'aperçoit qu'il n'a pas tellement évolué... Il découvre toujours le monde, surpris par son horreur après avoir pourtant tant vécu d'injustice et quand on arrive à la fin, on se dit qu'il n'a pas tellement grandit et pour ma part, j'ai vraiment beaucoup de mal à l'imaginer comme le "héros" sur le reste de la saga. 

Côté récit, je n'aime pas trop critiquer les auteurs, parce qu'ils ont au moins eu le mérite d'écrire un livre en son entier et cohérent, et que c'est déjà pas mal du tout. Sans oublier que l'intrigue d'Half Bad à vraiment un beau potentiel à exploiter... Néanmoins, je ne suis pas fan du tout de son style d'écriture, trop simplet à mon goût, avec des passages du livre à la fois trop longs, ennuyeux, fades et trop peu approfondis pour qu'Half Bad me passionne et que je me souvienne toute ma vie de cette histoire. 
De plus, tout au long de l'enfance de Nathan et en faisant face aux malheurs qui lui arrive, on s'attend à ce que la traque devienne une véritable explosion d'action et de rebondissement, en gros, quelque chose qui nous donnerait envie de sauter immédiatement sur le second tome. Mais non... Rien de tout ça et la déception m'a vraiment envahi sur ce point... 

En conclusion : J'étais à deux doigts d'abandonner cette lecture en court de route et pour le moment, je ne pense pas que je me plongerais dans Half Bad : Nuit Rouge, le second tome de la saga de Sally Green, sorti le 3 Juin 2015 en France. Mais peut-être qu'un jour, je retenterais ma chance, histoire d'assouvir ma curiosité au sujet de l'action qui pourrait découler dans les tomes suivants.  


Extraits :


"Le bébé remue, puis ouvre les yeux. L'envoyée pousse un cri et recule. Comprenant qu"elle n'aurait jamais dû s'approcher d'une telle abomination, elle se précipite vers la salle de bains pour se laver les mains.
Jessica esquisse un geste pour m'effleurer, puis se ravisse en décrétant :
- Jamais je ne pourrai toucher quelque chose d'aussi malfaisant que toi."

"Le truc, c’est de s’en moquer. Se moquer de la douleur, du reste, de tout. L’indifférence, voilà la clé."


Flying Home, Dominique Deruddere

Flying Home, Dominique Deruddere

Réalisateur : Dominique Deruddere

Date sortie DVD/B-Ray : 3 février 2015

Genre : Film Romance (Belge-Allemand)

Durée : 1h37



Les Acteurs : Jamie Dornan, Anthony Head, Numan Acar, Charlotte De Bruyne, Max Pirkis, Sharon Maughan, Ali Suliman, Jan Decleir




Note : 3.5/5 

Synopsis :


Colin, un riche et ambitieux homme d'affaires New-Yorkais, a l’habitude d’obtenir tout ce qu’il veut... Mais lorsqu’un accord important avec un puissant Cheikh des Emirats dépend de l’acquisition d’un pigeon de course très convoité, les choses ne sont plus si simples !
Colin part en Flandres à la rencontre du propriétaire de l’oiseau, dans l’espoir de le convaincre de le lui céder. Mais, il n’avait pas prévu de tomber amoureux de sa petite-fille Isabelle. Il doit alors choisir entre appliquer ses techniques impitoyables de businessman ou se laisser emporter par une passion qu’il n’imaginait pas vivre un jour.


La Chronique :


Surfant sur la vague d'hystérie Jamie Dornan, je suis tombée sur ce petit film romantique.
J'ai en même temps été surprise, et en même temps perplexe. Ce n'est ni un navet ni une oeuvre d'art... Je vais vous expliquer ;)
On rencontre Colin Montgomery, un jeune, beau et riche homme d'affaires, qui se voit confier par son patron une "mission" qui rapporterai des millions. Il rencontre alors un milliardaire des Emirats Arabes passionné par les pigeons. Ce dernier rêve de remporter une course d'oiseau mondialement renommée : la Barcelona International, où les pigeons doivent voler pendant 600km jusqu'à leur pigeonnier. Seulement, il ne possède pas de pigeon assez performant. Il demande alors à Colin de l'aider à convaincre Jos Pauwels, éleveur de pigeon - dit colombophile - en Flandres en Belgique, de lui vendre son "pigeon champion". Cela ne s'annonce pas facile du tout, car ce vieux monsieur Pauwels aime ses oiseaux comme ses propres enfants et se fiche de l'argent que cela pourrait lui rapporter. Colin se prépare alors. Pour se fondre dans le paysage et pour s'attirer les bonnes grâces de M. Pauwels, il "déguise sa vie" : nouveau nom, nouveau job (professeur de lycée !) nouvelle voiture plus modeste, vêtements banals,... Il troque même ses belles chambres de luxe contre un matelas loué dans une église. La mascarade est ainsi lancé. Il vient sous le prétexte - plus ou moins faux - de vouloir retrouver la tombe de son ancêtre.
Bref, je ne veux pas vous spoiler le déroulement du film alors je vais m'arrêter là pour le résumé ;)

L'histoire est mignonne mais classique. On devine à l'avance tout ce qui va se passer, et c'est un peu dommage. Le scénario reste sympathique : on se laisse porter par la romance douce et par le "coeur de glace" de Colin qui se laisse réchauffer par la paysanne. Le rythme est plutôt lent (ce n'est pas un film d'action après tout) mais il y a quelque chose dans ce film qui m'a fait frissonner... La relation entre le pigeon et son maître est décrite comme une relation fusionnelle, comme deux amis, deux partenaires, des co-équipiers qui se font confiance mutuellement et qui s'aiment. La course n'est pas vécu de la même façon qu'une course hippique par exemple. Les oiseaux sont lâchés à des centaines de kilomètres de leur maison. Pourtant, ils volent, sans s'arrêter, le plus rapidement qu'ils peuvent, pour retourner dans leur foyer, vers leur éleveur, leur famille.
Le film mentionne l'histoire de "Cher Ami", ce pigeon voyageur qui lors de la Première Guerre Mondiale a sauvé la vie de presque 200 soldats américains. L'histoire est merveilleuse et si vous ne la connaissez pas, pour résumer : une infanterie de 500 soldats sont pris au piège près des lignes allemandes sans munitions ni nourriture. Cernés par les ennemis d'un côté, et par leur alliés qui se savent pas sur qui ils tirent, leur nombre diminue rapidement et en 2 jours, ils ne sont plus que 200 américains. Leur chef décide alors d'envoyer des pigeons voyageurs pour signaler au QG qu'ils sont blessés et ont besoin de soutien. Mais les deux premiers pigeons qu'il envoi sont tués en plein vol par les allemands. Le dernier pigeon, Cher Ami, est alors envoyé, portant le message à sa patte gauche «Nous sommes le long de la route parallèle au 276.4. Notre propre artillerie fait un tir de barrage sur nous. Pour l’amour du ciel, arrêtez !». Alors que Cher Ami vole vers sa maison, les Allemands l’aperçoivent et ouvrent le feu durant plusieurs minutes. Les américains voient Cher ami se faire toucher et tomber au sol, mais celui-ci reprend son vol. Il parvient à regagner son abri au quartier général de la division, permettant de sauver la vie de 194 hommes. Il délivre son message bien qu'il ait été touché à la poitrine et à un œil, qu'il soit couvert de sang et qu'une de ses pattes ne tienne plus que par un tendon.

Cette magnifique histoire représente le lien incroyable qui unit un pigeon à sa maison. Et le même message est transmis dans ce film. C'est ce qui m'a touchée et émue dans ce film. Oui, il y a une histoire d'amour entre un homme et une femme, mais il y a celle entre un homme et ses animaux. Et je ne vous cacherai pas que si j'étais plus sensible, j'aurai versé quelques larmes à la fin du film... 8-)

En bref, voilà ce que j'ai aimé ! Les acteurs sont pas trop mal mais je trouve la performance de Jamie pas très convaincante (allez savoir pourquoi ?). Les moins sont donc pour les moments un peu longs, pour le manque de surprise dans le scénario, pour la fin un peu trop facile lol et pour le passage un peu trop rapide sur Cher Ami.

Je pense qu'il est à voir une fois, mais ce n'est pas le film du siècle. A réserver pour une soirée fille hihi

Bande-annonce :


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lundi 15 juin 2015

Jurassic World, de Colin Trevorrow

Réalisateur : Colin Trevorrow
Date sortie ciné FR : 10 juin 2015
Date sortie DVD/B-Ray : prochainement
Genre : Film d'aventure, action, science-fiction (Américain)
Durée : 2h05

Les Acteurs : Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Nick Robinson, Ty Simpkins, B.D. Wong, Judy Greer, Irrfan Khan, Vincent D'Onofrio, Omar Sy, Katie McGrath




Note : 5/5 


Synopsis : Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

"L'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création du scientifique Docteur Henry Wu, sème la terreur dans le fameux parc d'attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude."


La Chronique :

Après avoir atteint 511 millions de dollars de recettes mondiales en seulement 5 jours et s'être placé juste sous Avengers niveau recette à 3 millions près pour son premier week-end en Amérique du Nord, on peut dire que Jurassic World a fait fort !
Ce film est une sorte de suite à la saga Jurassic Park réalisé par Steven Spielberg. Ici, ce dernier n'est que co-producteur, mais l'esprit des premiers films est sans conteste retrouvé ! Jurassic World est un véritable hommage à la première saga. Et on y retrouve d'ailleurs de nombreuses références. Bref, je peux vous dire d'ores et déjà que je regarderai ce film encore et encore !!

Je suis une fan de Jurassic Park (sauf le deuxième film qui était une daube selon moi mais bref !). Jurassic World reprend surtout la suite du premier film. Un milliardaire, Simon Masrani (Irrfan Khan) a racheté une société de biotechnologie pour "réaliser le rêve de John Hammond" (propriétaire du parc dans la première trilogie). C'est ainsi que le parc d'attractions sur le thème des dinosaures (ré-)ouvre ses portes, avec des spécimens vivants créés grâce au clonage de l'ADN fossilisé retrouvé dans de l'ambre.
Une vingtaine d'années après l'ouverture de Jurassic World, celui-ci est considéré comme le plus grand parc à thèmes jamais construit. Seulement, l'engouement pour les dinos se refroidit, et les visiteurs et surtout les sponsors en demandent toujours plus. "Plus de frissons, plus de dents, plus de cool !". Et pour la pérennité du parc, des scientifiques aux ordres de Claire Dearing - directrice du parc - (Bryce Dallas Howard), tentent de trouver une nouvelle attraction pour captiver les milliers de visiteurs qui débarquent chaque jour par bateau. Ils créent ainsi deux spécimens d'une nouvelle espèce de dinosaure entièrement façonnée par l'Homme : les Indominus Rex voient ainsi le jour. Cependant, ce prédateur "fait maison" est un peu trop plein de dents. Élevés en captivé à l'autre bout de l'île, les I-Rex sont redoutablement violents et intelligents. Vous devinez sans problème que l'un de ces monstres va s'échapper et semer la terreur dans le parc. Une gigantesque chasse est alors donnée pour empêché la bête d'atteindre le parc. Au même moment, Zach (Nick Robinson) et Gray (Ty Simpkins), les neveux de Claire envoyés sur l'île pendant le divorce de leurs parents, bénéficient d'un pass pour profiter de toutes les attractions, mais s'éloignent du chemin dans l'espoir de vivre une vraie aventure. Ils ne s'attendaient sûrement pas à tomber nez à nez avec un Indominus Rex. Devant la force et la violence de ce dernier, tous les espoirs pour l'arrêter se portent sur Owen Grady (Chris Pratt), dompteur du parc d'un groupe de Raptors.

Bref, ça, c'était pour le petit résumé de l'histoire. Les acteurs ? Impeccable ! Chris Pratt est toujours mon préféré du moment et les autres personnages principaux sont aussi géniaux. La musique ? Que de nostalgie en retrouvant une partie de la bande son des premiers épisodes ! Je ne m'en lasserai jamais, c'est juste grandiose et magnifique. De quoi donner des frissons !! Et les effets spéciaux ne sont pas en reste : il n'y a pas un pixel de travers, les dinosaures sont plus vrais que jamais et encore plus beaux qu'avant ! Le scénario ? Si on retrouve le classique animal monstrueux qui s'échappe pour manger tout le monde, cela fonctionne à merveille avec plus de surprise et plus de sursauts. Moi qui adore les détails et le rythme soutenu, je ne suis pas déçue ! Je me pose une question et hop, on y répond dans la minute ! Et il n'y a pas une baisse de régime dans tout le film ! On ne s'ennuie jamais. L'humour et même l'autodérision sont au rendez-vous pour alléger le tout et fermer la boucle du film parfait ! La scène finale est juste awesome !

A voir sans hésiter !! Et n'oubliez pas, si quelque chose vous prend en chasse, courez ! ;)





Bande-annonce :


Allez ! Foncez dans vos salles de ciné !
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dimanche 7 juin 2015

On Dublin Street : Tome 6 - Moonlight on Nightingale Way, de Samantha Young

On Dublin Street : Tome 6 - Moonlight on Nightingale Way, de Samantha Young

Auteur : Samantha Young

Date sortie FR : n/c (Sortie VO: 2 Juin 2015).


Genre : Romance contemporaine.


Note : 5/5

Note : 5/5  


Synopsis :


Logan spent two years paying for the mistakes he made. Now, he's ready to start over. He has a great apartment, a good job, and plenty of women to distract him from his past. And one woman who is driving him to distraction...


Grace escaped her manipulative family by moving to a new city. Her new life, made to suit her own needs, is almost perfect. All she needs to do is find her Mr. Right-or at least figure out a way to ignore her irresistible yet annoying womanizer of a neighbor.


Grace is determined to have nothing to do with Logan until a life-changing surprise slowly begins turning the wild heartbreaker into exactly the kind of strong, stable man she's been searching for. Only just when she begins to give into his charms, her own messy past threatens to derail everything they've worked to build...

Traduction :
Logan a passé 2 ans à payer pour les erreurs qu'il a faites. Aujourd'hui, Il est prêt a recommencer sa vie. Il as un bel appartement, un bon travail, and tout un tas de femmes pour le distraire de son passé. Et une femme qui le pousse à la distraction... 
Grace a echappé à sa manipulative famille en déménageant à New York. Sa nouvelle vie est presque parfaite. Tout ce dont elle as besoin maintenant c'est de trouver Mr.Juste, ou au moins de trouver un moyen d'ignorer son irresistible mais agaçant coureur de jupons de voisins. 
Grace est determiné a ne rien avoir à faire avec Logan jusqu'à ce qu'un evenements commence à changer le briseur de coeur en type stable et fort qu'elle as toujours recherché. C'est seulement lorsqu'elle commence à succomber à ses charmes, que son passé menace de tout faire dérailler...


La Chronique :


Pas de spoiler sur les tomes précédents dans cette chronique ! 

     J'ai appris juste avant de commencer ce livre qu'il s'agissait là du dernier tome de la série, On Dublin Street... Je ne pensais pas qu'elle se finirait aussi vite et je pensais avoir encore l'occasion de découvrir de nombreuses histoires avec des personnages issus de cette univers...
C'est donc avec le cœur lourd que j'ai ouvert ce tome et quel plaisir ! Je suis fan de Samantha Young depuis que j'ai ouvert le premier tome de cette série et j'ai lu à peu près tout ces livres. Bien sûr, tous n’était pas brillant mais celui ci l'est. Je n'ai absolument rien à redire.

L'un des points forts de ce tome, ce sont ses personnages. Grace, la narratrice, est un personnage dans lequel je me retrouve beaucoup. Au début du livre, elle as beaucoup de mal avec les conflits et les évite à tout prix. Elle tente de faire de son mieux pour aller au dela de ses problèmes et de son manque d'estime de soi. Bien sûr, sa rencontre avec Logan va beaucoup l'aider...
La voir progresser tout au long du livre est très satisfaisant et j'ai adoré lire et partagé chaque petite victoire qu'elle a eue sur elle-même.
Logan, quant à lui, est un personnage au fort tempérament qui tente de retrouver son chemin après son temps en prison. Là aussi, le voir évoluer fut un réel plaisir et je suis très satisfaite de la progression de ces deux personnages. Bien entendu, on a droit à plein de caméo des autres personnages qu'on a appris à aimer au fil des tomes précédents ce qui est toujours un plaisir.

Cependant, ce que j'ai le plus aimé, c'est le fait que l'histoire soit organique. Souvent quand on lit un livre, on as parfois cette impression que certains éléments sont ajoutés pour créer plus de drame et que certaines choses sont de trop. L'histoire prend alors in tournant différent, moins réaliste qui nous fasse nous rendre compte qu'en effet ce n'est pas réel. C'est a ce moment que pour moi l'histoire devient inorganique car cela n'est plus fluide et on n'as plus cette impression que tous les événements ont un sens et que l'univers dans lequel on se trouve est uni, qu'il y a un fil conducteur à travers l'histoire.
Ici pas d'over drama, les personnages ne tombent pas dans l'excentricité juste pour rendre l'histoire plus pimentée, tout est bien ficelé comme si je regardais le film documentaire de la rencontre d'un couple d'amis et c'est bien la première fois que j'ai cette impression en lisant une romance. Ce qui est un très bon point évidemment.

Vous l'aurez compris ce livre est tout simplement excellent et je crois que si je ne m’arrête pas ici, je risque de ne jamais finir d'en vanter les mérites.
Ce livre est une parfaite addition à cette merveilleuse série mais aussi le moyen parfait de la finir. Le petit extra offert par l'auteur, à la fin nous permet de dire au revoir à chacun des personnages de la meilleur manière possible et de refermer ce livre et cette série sur une note joyeuse (avec une note de tristesse cependant)

Et comme c'est le dernier tome je vais juste encore ajouter que j'ai vraiment adoré cette série et que tout ces personnages vont rester avec moi pendant encore longtemps. Ça a toujours été un plaisir d'ouvrir un livre de la série On Dublin Street et de découvrir de nouveau personnages tout en suivant les anciens. Je me replongerai avec plaisir dans ces livres dans le future.


En conclusion, si vous n'avez pas encore commencé cette série dont plusieurs tome sont deja sorti en France je vous encourage vivement à le faire ! Même si vous n'êtes pas fan de romance, vous ne le regretterez pas promis !


vendredi 5 juin 2015

Pompéi, de Paul W.S. Anderson.

Pompéi, de Paul W.S. Anderson.

Réalisateur :  Paul W.S. Anderson.

Date sortie FR : Le 19 Février 2014 au cinéma et déjà en Dvd et Blu-ray.

Genre : Action, Péplum (Américain, Allemand et Canadien).

Durée :  1h44..


Les Acteurs : Kit Harington, Carrie-Anne Moss, Emily Browning, Adewale Akinnuoye-Agbaje, Jessica Lucas, Jared Harris, Kiefer Sutherland, Currie Graham...


Note : 3.5/5Note : 3.5/5  




Synopsis : Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs. 


"En l’an 79, la ville de Pompéi vit sa période la plus faste à l’abri du mont Vésuve. Milo, esclave d’un puissant marchand, rêve du jour où il pourra racheter sa liberté et épouser la fille de son maître. Or celui-ci, criblé de dettes a déjà promis sa fille à un sénateur romain en guise de remboursement… Manipulé puis trahi, Milo se retrouve à risquer sa vie comme gladiateur et va tout tenter pour retrouver sa bien-aimée. Au même moment, d’étranges fumées noires s’élèvent du Vésuve dans l’indifférence générale… Dans quelques heures la ville va être le théâtre d’une des plus grandes catastrophes naturelles de tous les temps."


La Chronique :


Découvrir l'Antiquité et le peuple romain, c'est plutôt un domaine qui m'attire au cinéma. Même si au final, quand on y regarde de plus près, je ne dois pas avoir vu tant de péplums que ça...
Néanmoins, ce film qui est basé sur les derniers jours de Pompéi avant que le volcan ne se réveille et n'ensevelisse la ville, m'a plutôt satisfaite dans son ensemble. J'ai aimé découvrir un peu de leur mode de vie, - où ce qu'on croit en connaître - les injustices qu'il pouvait y avoir, et surtout me placer du côté des esclaves et plus particulièrement des gladiateurs. 

Petit aparté : Je n'ai jamais eu le plaisir de découvrir les arènes de Nîmes et cela m'a donné une grosse envie d'y aller... Je me voyais déjà avec l'appareil photo en main et le souffle coupé... - Fin d'aparté. 

Pour en revenir au film : Il suit particulièrement un gladiateur débarquant tout juste aux arènes de Pompéi, et une jeune femme de haute famille qui tombe sous le charme du beau, talentueux et fort Gladiateur ! C'est donc au travers de leurs yeux et de l'attirance qu'ils éprouvent l'un pour l'autre, que l'on assiste aux dernières heures de la ville. Ils vont se battre contre Rome pour être ensemble, puis se battre contre un volcan pour survivre... 
Leur "histoire" n'est pas particulièrement romantique, même si leur amour maudit fait penser quelque peu à Roméo et Juliette. Mais n'en reste pas moins belle et émouvante.

Seul reproche que j'aurai à faire à ce film : c'est d'avoir un peu trop fixé la caméra sur ce couple et ainsi laissé de côté les conditions de vies des Romains, tout comme l'effondrement de la ville... Sa durée est aussi un peu trop courte à mon goût.., 1h30, c'est trop peu pour tout ce qu'il y aurait à raconter... Rien d'étonnant donc, qu'il me manque certaines choses dans ce film.

Ma conclusion ? Je recommande donc Pompéi à tous les amateurs de péplums, ou toute personne quelque peu attiré par l'Antiquité romaine, sans pour cela en attendre de trop. Les passionnés par cette époque risque d’être déçu, mais pour ma part, ce film vaut la peine d'être vu. Sans oublier que ce fut un plaisir de retrouver Kit Harington l'interprète de John snow dans Game of Thrones ;)


Bande-annonce :


mercredi 3 juin 2015

The Book of Ivy, Tome 1 : The Book of Ivy, d'Amy Engel.

The Book of Ivy, d'Amy Engel.

Auteur : Amy Engel.

Date sortie FR : Le 5 Mars 2015, aux éditions Lumen à 15€


Genre : Dystopie, Young Adult.




Note : 5/5  



Synopsis :


"Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.

J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.

Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…

Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.

Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes."


La Chronique :


"Née pour trahir et faite pour tuer... Sera-t-elle à la hauteur ?"

The Book of Ivy démarre dans le vif du sujet, il ne s'attarde pas avec des moments anodins de la vie d'Ivy, mais nous débarque directement à la cérémonie consacrée à transformer la jeune fille en une femme mariée contre son gré ! Pourtant, alors que sa vie est sur le point de changer et que son cour bat au rythme de la peur, Ivy ne dit rien, ne laisse rien paraître et affronte son destin avec calme en compagnie des autres jeunes filles de son âge. 

Son rôle officiel ? Elle est la fille du fondateur de la ville, destinée à épouser le fils du président, Bishop, et poursuivre le reste de sa vie en tant qu'épouse et mère au foyer... 

Son rôle officieux ? Tuer Bishop ! Ce à quoi son père et sa sœur "Callie" l'ont formés, pour qu'enfin sa famille puisse créer la démocratie pour laquelle son grand-père s’était battu.

Mais quel chemin choisira-t-elle ?

Ivy est un personnage auquel on s'attache très vite. Douce, sensible, compréhensive, pleine de vie et impulsive. Cependant, ce monde dans lequel elle est née, détruit par les bombes nucléaires et la guerre, ne lui permet pas d'être elle-même. Elle n'approuve pas les décisions du président, elle souhaite se battre contre ces mariages forcés, la vie qu'on les jeunes femmes auprès de leur mari et toutes les autres injustices de cette communauté de survivants. Il lui est alors tellement simple pour elle d'imaginer que son futur marié serait un homme abjecte, qui ne penserait qu'au travers des yeux de son père. Tellement simple, parce que c'est comme ça qu'on l'a élevée...

Seulement, en apprenant à connaître Bishop et le monde qui l'entoure, des questions s'imposent à elle :  A quoi mesure-t-on la vie d'une seule personne part rapport au bien général ? Et comment sait-on vraiment ce qu'est le bien général ? Ivry peut-elle suivre aveuglément un plan que d'autre croient juste ? En a-t-elle le courage, la force ou est-ce que son cœur gagnera la partie ? Et si pour une fois, elle agissait pour ce en quoi elle croit ?

J'ai tellement, tellement de mal à trouver les mots juste pour ce livre... Son histoire est à la fois si simple et si complexe. Il n'y a pas d'action, de combats ou un contexte farfelu, honnêtement, je le trouvais au début même un peu trop prévisible pour moi... Et pourtant, la complexité est bien en dessous de la surface... Quand on dévore "The Book of Ivy", d'Amy Engel, on découvre au fil des mots et de l'histoire d'amour maudite, un soulèvement de questions et d'intrigues qui n'attendent qu'à nous être révélés.
On s'attend à rencontrer une jeune femme sans cœur poussée par le désespoir d'une communauté, éduquée à tuer sans remords, mais on se trompe. On s'attend à découvrir un Bishop monstrueux ou sa famille du moins, mais là encore, ce n'est pas la strict vérité... On s'attend à voir naître une belle histoire d'amour, sans savoir à quel point elle est maudite...
"The Book of Ivy" est le premier tome d'une saga qui se montrera fantastique, bouleversante, addictive et géniale ! Non, en faite, c'est déjà le cas !!! Si ce livre a commencé son histoire en douceur, l'histoire d'Ivy et Bishop nous absorbe et nous passionne sur toute sa longueur, et sa fin nous scotch sur notre siège sans qu'on comprenne ce qui nous arrive réellement... Au point que maintenant, je compte les jours qui nous sépare de la sortie du tome 2...


Extraits :


"A quoi mesure-t-on la vie d'une seule personne part rapport au bien général ? Sacrifier un innocent peut-il s'avérer la chose juste ? Et comment sait-on vraiment ce qu'est le bien général ? Nous ne sommes pas torturés. Personne n'est affamé ni réduit en esclavage. Est-ce que ça vaut la peine de tuer quelqu’un pour améliorer la situation ? Mais si cette mort avait pour résultat de préserver d’innombrables filles ?"

"Il a raison. Il me connaît mieux que personne ne m'a jamais connue, mieux que personne ne me connaîtra jamais. Si j'en avais été capable, j'aurais interrompu ce qui se passait entre nous. Mais j'ai appris à la dure qu'on ne choisit pas la personne qu'on aime. C'est l'amour qui vous choisit; qui se fiche bien de ce qui est pratique, facile ou planifié. L'amour à ses propres projets et tout ce que nous pouvons faire, c'est le laisser agir à sa guise." 

"je veux m'élever au-dessus des leçons qu'ils m'ont enseignée. Je veux que mon amour soit plus grand que ma haine, ma miséricorde plus forte que mon désir de vengeance."