lundi 19 mars 2018

Si un jour la vie t'arrache à moi, de Thierry Cohen


Si un jour la vie t'arrache à moi, de Thierry Cohen (Auteur).

Genre: Romance.


Résumé du livre:
"Il veut vivre pour elle.
Elle veut mourir pour lui.

Gabriel est issu d’un milieu aisé, Clara d’une famille modeste. C’est un homme d’affaires brillant, elle est danseuse. Ils n’étaient pas faits pour se rencontrer et pourtant ils tombent fous amoureux. Contre l’avis des parents de Gabriel et celui de certains amis, ils vivent leur histoire comme si le bonheur pouvait durer toujours. Jusqu’au jour où le destin s’en mêle. Jusqu’au jour où Gabriel doit affronter une épreuve terrible, par amour pour Clara.

Il a huit jours pour sauver la vie de celle qu’il aime.

Mais comment faire s’il est déjà mort ?"

***


Ma chronique et note (3/5):

"A la fin de chaque roman, je suis ce voyageur qui revient d'une longue et belle expédition, et me retrouve toujours un peu perdu, entre deux mondes, entre sérénité et mélancolie. Le plus difficile est d'accepter de quitter ces personnages qui ont occupé mes pensées..."
- Extrait des "Remerciements" de Thierry Cohen 
"Si un jour la vie t'arrache à moi"

Je ne doute pas une seule seconde que les sentiments décrits dans cette citation de Thierry Cohen sont ceux que ressentent les auteurs à la fin de l'écriture d'un de leur roman, parce que pour ma part, c'est ce que je ressens à chaque fois que je termine une lecture. Du moins, de ceux qui m'ont touchés et/ou émus... Et "Si un jour la vie t'arrache à moi" n'en fait pas exception. Parce que bien que les débuts de ce livre aient manqué de profondeur et d'énergie, la suite s'est révélé pleine d'émotions et de beautés. Je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer la suite après le mot "fin", et de réfléchir à ce que les personnages deviendront à la suite de tous ces événements, d'en désirer un second tome.

En effet, nous faisons dès les premières pages la rencontre de Clara, une jolie danseuse venant d'un milieu modeste. Et de Gabriel, un homme à qui tout semble sourire (beauté, intelligence, argent) et destiné à reprendre l'affaire familiale. Nous les observons ainsi tomber amoureux l'un de l'autre. Un coup de foudre immédiat. Et puis, tout passe très vite, beaucoup trop vite même, car en un clin d’œil, nous nous retrouvons un an après leur rencontre. L'auteur à choisi de sauter le passage de leur amour naissant, des moments anodins mais tellement mignon qu'on adore tous et qui nous permet généralement de nous attacher aux personnages, pour nous projeter un an plus tard, mais surtout à peine quelques semaines/jours de "l'incident". Et alors, nous découvrons que malgré le récent aménagement de Clara dans l'appartement de Gabriel, l'écart de milieu social entre les deux amoureux reste un gros problème. Car si cela n'a jamais réellement posé de problème à Gabriel que sa petite amie soit "juste" une danseuse, ce n'est absolument pas le cas de sa famille, ni de ses parents qui ne veulent tout simplement pas de Clara dans la vie de leurs fils sans même l'avoir rencontré. Ce qui plonge régulièrement la jeune femme dans l'incertitude de leur relation...

Jusqu'au jour où tout va basculer...

Je ne vais pas entrer dans les détails pour vous conserver quelques surprises, mais ce jour là, va être finalement le moment à partir du quel ce livre va prendre tout son sens et tout son intérêt. On découvre au travers des péripéties de Gabriel et de ses tentatives de sauver la vie de sa belle, un amour inconditionnel. Celui qui privilégie avant tout le bien de ceux qu'il aime, la justice, avant sa propre existence. Bref, une très belle leçon de vie, de partage, d'amour et de pardon. Et si le dénouement, ou les éléments de l'intrigue furent à mes yeux assez prévisibles sur certains points, ce petit point négatif, comme les autres (le récit tarde trop à nous faire éprouver des sentiments envers les personnages), ne sont que de petits cailloux sous cette belle histoire d'amour.






Citation du livre:

" - J'aimerais pouvoir dire à quel point je l'aimais et combien elle me manque. Mais je ne parviens pas à trouver de mots capables d'exprimer la plénitude des sentiments qui m'habitaient alors, ni le vide au milieu duquel j'essaie aujourd'hui de survivre.
  Il eut envie de tendre la main, de lui caresser les cheveux.
  - L'absence est un gouffre au bord duquel on se tient, vacillant. Rien ne sert de crier, car la voix revient en écho. Le vide est si profond qu'il résume le mode. Et il nous semble n'avoir d'autre choix que de nous y jeter. Une idée qui s'impose progressivement, tant l'absence investit le cœur, engourdit les membres, gangrène l'esprit. Nous oublions le monde alentour, ceux qui comptent encore pour nous. Et il ne reste qu'une solution : sauter pour en finir."


***

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire