dimanche 8 juin 2014

Nos Etoiles Contraires, de John Green.


Auteur : John Green.
Date sortie US : 2012.
Date sortie FR : 21/02/2013. Aux Editions "Nathan" : 16.90€.
Genre : Jeunesse.

Note : 4/5

Synopsis :

"Entre rire et larmes, le destin bouleversant de deux amoureux de la vie.

Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. 

C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. 

Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie."


La Chronique :

"Bon d'accord, il a le droit, mais entre l'auteur et le lecteur, il y a quand même une sorte de contrat tacite, et ne pas terminer son livre, c'est rompre ce contrat."
Citation "Nos étoiles contraires" - Augustus.

Une histoire emplit de force, d'envie de vaincre, de volonté, de rêves et qui serait capable de faire fondre n'importe quel cœur de pierre. "Nos étoiles contraires" fait face à la maladie et à toutes les peurs et les sentiments qu'elle engendre, pourtant, ce livre n'a pas été créé pour nous attrister, mais pour nous faire partager cette belle histoire d'amour entre Hazel et Augustus. Finalement, la maladie est présente, mais ce n'est pas ce qu'on retient le plus dans cette histoire.

Oh bien sûre, je ne vais pas vous mentir, le cancer est partout ! Il est dans les faiblesses d'Hazel, dans la prothèse d'Augustus, dans les bonbonnes d'oxygène qu'elle a besoin pour vivre, dans l'opération de leur ami et il est finalement sans cesse présent dans leurs corps et leurs esprit. Mais pourtant, la maladie apparaît comme un second plan sur la toile, comme une pierre sur le chemin qui nous ralentirai, mais qui ne nous empêcherai pas de profiter de la vie pour autant. La force des deux adolescents nous permet alors de mettre ce cancer dans un petit coin de notre tête et de se laisser emporter par une histoire d'amour comme n'importe quels jeunes personnes de leur âge. Des joies, des envies, des doutes... Finalement, leurs sentiments apparaissent comme dans n'importe quel autre livre. Et parce qu'Hazel à peur de laisser un trou béant dans la vie de ceux qui l'entoure et qu'Augustus ne peut se résoudre à ne pas conquérir le cœur de sa belle, il va lui offrir le voyage qu'elle n'oubliera jamais... Ainsi, ils s'envole pour un projet concret, une chose qui les passionne tous les deux... et... c'est nous, - lecteurs - qui ne l’oublierons jamais...


Je redoutais cette lecture et si j'ai ouvert ce livre, c'est uniquement parce qu'Aneso me la imposé. J'ai alors préparé le paquet de mouchoirs, m'attendant à pleurer du premier mot au tout dernier et je me suis alors surprise à sourire et à rire grâce aux personnalités des protagonistes. Ce n'est que vers les derniers chapitres que les larmes sont arrivés et que le livre ma complètement bouleversé.

Je ne sais pas quoi ajouter de plus pour vous pousser à ouvrir ce livre, il est vrai que les personnages principaux sont deux cancéreux, mais ne vous arrêtez pas à ça...  Cette histoire nous fait rire et nous passionne bien avant de nous chambouler : elle mérite d'être lu !

"Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j'en suis heureuse."
Citation "Nos étoiles contraires" - Hazel.


Extraits :

"- Monsieur, il est interdit de fumer dans cet avion. Comme dans tous les autres, d'ailleurs.
- Je ne fume pas, a-t-il expliqué avec la cigarette qui gigotait au coin de ses lèvres.
- Mais...
- C'est une métaphore, ai-je précisé. Il met le truc qui tue dans sa bouche, mais lui refuse le pouvoir de le tuer; 
L'hôtesse en est restée sans voix. 
- Cette métaphore est interdite pendant le vol."

"- Un jour viendra, ai-je dit, où nous serons tous morts. Tous. Un jour viendra où il ne restera plus aucun être humain pour se rappeler l'existence des hommes. Un jour viendra où il ne restera plus personne pour se souvenir d'Aristote ou de Cléopâtre, encore moins de toi. Tout ce qui a été fait, construit, écrit, pensé et découvert sera oublié et tout ça, ai-je ajouté avec un geste large, n'aura servi à rien. Ce jour viendra bientôt ou dans quelques millions d'années. Quoi qu'il arrive, même si nous survivons à la fin du soleil, nous ne survivrons pas toujours. Du temps s'est écoulé avant que les organismes acquièrent une conscience et il s'en écoulera après. Alors si l'oubli inéluctable de l'humanité t'inquiète, je te conseille de l'ignorer. C'est ce que tout le monde fait."

"-Pourquoi tu me regardes comme ça?
Augustus a eu un petit sourire.
-Parce que tu es belle. J'aime regarder les gens beaux et, depuis un certain temps, j'ai décidé de ne me refuser aucun petit plaisir de la vie.
Un drôle de silence s'est installé. Augustus a poursuivi dans la même veine.
-D'autant plus que, comme tu l'as délicieusement fait remarquer, tout ceci tombera dans l'oubli.
Je me suis esclaffée, à moins que je n'aie soupiré ou repris ma respiration, le tout dissimulé derrière une quinte de toux.
-Je ne suis pas bel...
-Tu es belle comme Nathalie Portman. Nathalie Portman dans V pour Vendetta.
-Je ne l'ai pas vu, ai-je dit.
-Ah bon? s'est-il étonné. Fille sublime, cheveux courts, déteste l'autorité et ne peut s'empêcher de craquer pour le garçon qui ne lui apportera que des ennuis. Ta bio, en somme."

"- Les gens s'habituent à la beauté.
- Je ne me suis pas encore habitué à toi, a-t-il répliqué en souriant."

"- Je peux te revoir? a-t-il demandé d'un ton qui trahissait une inquiétude charmante.
J'ai souri.
- Bien sûr.
- Demain?
- Attention, ai-je rétorqué. Tu risques de passer pour un impatient.
- C'est pour ça que j'ai dit demain, a-t-il répliqué. J'ai déjà envie de te revoir maintenant. Mais je vais m'obliger à attendre toute la nuit et une bonne partie de la journée de demain.
J'ai levé les yeux au ciel.
- Je ne blague pas, a-t-il insisté.
- Tu ne me connais même pas.
J'ai pris le livre qu'il avait calé entre les deux sièges.
- Et si je t'appelais quand j'ai fini ça? ai-je proposé.
- Tu n'as pas mon numéro.
- Je te soupçonne fortement de l'avoir écrit dans ce livre.
Il s'est fendu de son sourire béat.
- Et tu oses dire qu'on ne se connaît pas."






4 commentaires:

  1. C'est tout à fait ça! Ta chronique résume bien le livre et sa portée, bravo car j'ai eu beaucoup de mal à trouver les mots justes avec cette histoire bouleversante et extraordinaire à la fois.

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    1. Effectivement, j'ai également eu beaucoup de mal à trouver les mots justes pour représenter mes idées. Je suis donc ravie que cela te convienne ;)

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  2. Je suis assez d'accord quand tu dis que la maladie est présente, mais que leur amour l'est encore plus. Il me tarde vraiment de lire ce livre (même si ma PAL commence à grandir à vu d'oeil). D'après ton avis, il a l'air d'être identique au film. Même si Gus semble plus intéressants dans le livre.
    Nos étoiles contraires est vraiment une magnifique histoire avec un final époustouflant.

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    1. J'ai hâte de connaître ton avis sur ce livre alors :) Effectivement, cette histoire reste magnifique que ce soit en livre ou film.
      Quant à Gus, il faut savoir qu'il est mon personnage préféré, c'est pour ça que je pense que ce livre peu t'apporter certaines choses que le film ne t'a pas donné. ;)

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